Tout commence dans les Highlands cerclées de brume. Un clan exploite un homme (Mads Mikkelsen, le célèbre Le Chiffre de Casino Royale). Il est borgne et ne parle pas. Il vit dans une cage et le chef le sort, de temps à autre, pour le regarder se battre et tuer.
Un jour pourtant, One Eye réussit à s’enfuir. Un enfant le suit. Sur leur route, ils rencontrent des missionnaires chrétiens qu’ils décident de suivre.
One Eye succède à Charlie en toute harmonie. Les premières scènes, très proches de Bronson, sculptent les combats et font grincer les poings avec la même fureur. C’est Bronson, prisonnier et violent qui se réveille, plongé cette fois-ci dans la boue et au temps des vikings. Vient la libération, et avec la libération une errance métaphysique où la violence ne s’invite plus qu’épisodiquement.
Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising) est le film du mystère : mystère d’une zone géographique inconnue, mystère d’un personnage omniprésent à l’écran dont on ne connaitra jamais la voix, mystère d’un lien invisible et fort entre l’enfant et le guerrier.
Tout y est simple et complexe en même temps. Nicolas Winding Refn nous plonge au plus profond d’une transe divine : répétition de plans fixes dévoilant des paysages de montagnes ou des eaux transparentes, brumes terrifiantes où l’avenir n’a plus ni texture ni forme, visions où One Eye, ensanglanté, regarde un hors-champ et quelquefois lui-même.
Les images, magnifiques, rythment un voyage vers l’enfer, où la nature, comme le cinéma, évolue à travers la figure du cercle.
Si One Eye est muet, la musique et les bruitages ont tôt fait de le remplacer, Nicolas Winding Refn mettant en place une permutation continue entre son héros et les éléments filmiques : puisqu’il ne parle pas, la musique le fera, s’il est borgne, c’est pour mieux souligner le caractère visuellement travaillé de chacun des plans.
Le son, horrifique, associé à la beauté d’images teintées de noir et de rouge, construit un monde dans lequel on donnerait tout pour ne jamais aller, et tout pour simplement le voir, encore un peu, protégé par l’écran paternel.
Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising) est un poème du plan fixe, un poème visuel venu du fond des âges, qui se traine dans la boue et rêve d'une source d’eau pure, qui passe de l’eau douce à l’eau salée, invention pudique pour évoquer les larmes, peut-être.
Mon avis sur Le Guerrier silencieux, Valhalla Rising : 9/10
Pour avoir osé. Parce que c’est hallucinatoire et beau. Parce que c’est magistral et dérangé en même temps. Parce que Bronson. Parce qu’expérience. Parce qu’émouvant et attachant.
Avertissement (quand même)
Le Guerrier silencieux n’est pas un film comme les autres.
Il plaira aux amateurs de films-expériences.
Si vous avez aimé Antichrist, Délivrance, et Bronson, ce film est fait pour vous.
J’ai hésité à mettre un 9,5, pour montrer combien ce film est étrange et magique. Je laisse le 9, la place des femmes étant trop infime dans le film, puisqu’elle tient dans une seconde consacrée à un troupeau de femmes nues en arrière plan…
Et puis pour se cultiver un peu (et mieux comprendre Le Guerrier silencieux) : Qu’est-ce que ça veut dire Valhalla ?
Valhalla, c’est aussi , la Valhöll, un terme de la mythologie nordique pour nommer la demeure des occis : le paradis viking où les guerriers les plus courageux sont amenés. Dans les fortifications de ce lieu, vit Odin, dans un palais à 540 portes. Il prépare les guerriers à la bataille finale (le Ragnarök.) Pendant la journée, ces guerriers combattent, se tuent, et renaissent pour ensuite, pendant la nuit, se gorger d’hydromel et de chair de sanglier.
Cette histoire donne au dénouement de Valhalla Rising une démultiplication du sens dont je ne parle pas ici pour ne pas dévoiler la fin.
Pour les fans de Nicolas Winding Refn, que faire une fois que vous aurez vu Le Guerrier silencieux ?
Si comme moi vous avez découvert Nicolas Winding Refn avec Bronson, alors le visionnage de sa trilogie Pusher peut être une manière d’attendre le prochain film du réalisateur.
Car il est déjà question d’un prochain film : Only God Forgives, un thriller-western à Bangkok « pour combiner mon intérêt pour la cuisine asiatique et pour le western » déclare le réalisateur.
Dernière anecdote (oui, décidemment, je n’arrive pas à finir cet article, trop d’éléments intéressants entourent ce film et son réalisateur) : c’est en découvrant Massacre à la tronçonneuse que Nicolas Winding Refn a vu le cinéma comme une forme d’art.
Bande annonce Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising) de Nicolas Winding Refn
Sortie le 10 Mars !
Commentaires
Bizarre ce film. Je ne sais pas si j'ai aimé. Quoi qu'il en soit je met 8, parce que les plans et la musique sont beaux.
Oui, certains plans, font penser à antichrist, mais là, il n'y a pas de psychose, juste des interrogations.
Bravo pour cette critique, elle correspond tout à fait à ce film.
Pour ma part, j'ai été littéralement transportée par ce voyage rude, cet univers froid et inaltéré, ce personnage si énigmatique et son instinct animal.
@LeParia : Je pensais à Antichrist plutôt pour l'atmosphère, et la sensation de malaise ressentie pendant le film.
@Pheone : Je suis contente d'avoir des commentaires sur ce billet
Car ce film est une vraie pépite étrange. J'ai essayé d'en parler et voilà ce que je disais il y a quelques jours : c'est un film étrange et magnifique, avec très peu de paroles et un long passage dans le brouillard. Nicolas WInding Refn joue avec nos sens, il les coupe : sens humain du dialogue filmique, nécessité de voir puisqu'on est au cinéma, comme si on recevait des coups sortis tout droit de l'écran. Un coup et paf on n'entend plus les voix, un coup et paf, on ne voit plus que du brouillard.
En effet, il est difficile de mettre des mots sur les sensations que ce film procure. Il faut y réfléchir et analyser ses sentiments pour tenter de le décrire. Tu y réussis parfaitement, ce qui occasionne presque une sorte de soulagement pour les personnes comme moi qui ont apprécié ce film à sa juste valeur sans réussir totalement à l'expliquer.
j'ai beaucoup envie de voir ce film qui est très bien critiqué! mais il faut que je trouve le temps d'aller au cinéma T_T mais c'est décidé j'irais le voir pour le printemps du cinéma!
Ce film était excellent, seulement tout ceux a qui j'ai pu en parler m'ont fait : pfft encore un 300.
Moi même, en voyant la bande annonce, je me suis dit que se serait une daube. Heureusement que j'avais raté la séance de fantastique fox :p
c'est trop la merde ce film. Perte du temps et d'argent!!
Perso j'ai fait la plus grosse erreur de ma vie je vous jure je suis allé le voir au départ on était 50 dans la salle à Gaumonparnasse (qui est très connu) et vers le milieu 20 de ces personnes ont quittés la salle et c'est affreusement ennuyeux je donne 0/20 à ce film ça m'a gaché ma journée. juste un mot à ajouter : le gars qui à fait le film si je le trouve je vous jure qu'il n'en fera plus aucun croyez moi ...
Cineaste 1, typiquement le genre d'individu qui me répugne. Ne pas comprendre un film ou la portée artistique de ce dernier n'en fait pas un film de merde.
Ca devrait être interdit de poster des commentaires aussi cons.
@Cineaste2 : + 10 000 !!!
@flilule : Je viens de découvrir le commentaire de cinéaste1... Et oui, parfois il y a des commentaires que je ne vois pas passer... Tu as répondu pour moi Flilule alors je n'ai rien d'autre à ajouter, à part que c'est un très beau film.
Chacun peut voir ce qu'il veut dans chaque film. David Lynch a toujours été très étonné et amusé de toutes les interpretations que l'on a pu faire sur son EraserHead alors que lui même n'avais jamais pensé à aucune des métaphores ou autres délires métaphysiques écrits autour de son film.
Même pour les pires daubes irregardables, dès que ça à l'air différent et un peu élitiste, certains crient au génie.
Valhalla Rising est chiant, vraiment chiant, la seule tension palpable étant celle de ma vessie qui me dit d'aller faire pipi.
A voir pour quelques superbes plans et l'utilisation du son, en zappant la majeure partie du film, sauf si l'on aime admirer le vide des highlands.
Reste une prestation magistrale de Madds Mikkelsen qui aurait pu rester dans les mémoires si le réalisateur avait su dans quoi il se fourrait avant de commencer son film (je vous conseille de lire les conditions de la génèse du film, le réalisateur ne s'était même pas interessé à la culture viking avant le début du tournage).
A éviter au ciné, à regarde peut etre une fois en vidéo
Zou
@Toulsino : C'est sur, Le guerrier est en dessous d'Aguirre mais je trouve l'argument biaisé. Comparer une œuvre à un chef d'œuvre minimisera toujours la première. Beaucoup de personnes se seront également ennuyées devant Aguirre et l'auront trouvé élitiste.
Certes chacun y trouve ce qu'il veut mais justement, ce film m'a tenu par sa tension au travers des différents enjeux en action : la survie des personnages; les buts à atteindre; la relation du guerrier avec l'enfant mais aussi la tension due aux interrogations sur le sens.
Si Lynch s'étonne vraiment des interprétations faites sur ses films, il n'a qu'à les regarder et il comprendra. En fait, Lynch est bien trop intelligent et je prends ses interrogations et étonnements plutôt comme une posture, une petite provocation à l'égard de son public qu'une véritable émanation de sa pensée. Il sait parfaitement, étant le mieux placé pour, que ces films nourrissent des questionnements sinon, il utiliserait d'autres thèmes, d'autres formes de narration et de montage.
D'accord avec le reste, les plans, le son, les interprétations. J'ai aussi peut-être une légère propension déviante à admirer le vide des Highlands...
@XalkroX : Merci pour ce commentaire qui est très "calme" et pertinent. Je pense que je vais un soir me faire ce film quand je serai bien dans l'ambiance.
En ce qui concerne Lynch, je suis d'accord, je pense que ça l'amuse de nous voir nous poser des questions et que c'est ce qu'il cherche.
@Toulsino : "Valhalla Rising est chiant, vraiment chiant."
On ne dit pas c'est nul, mais plutôt je n'aime pas...
@XalkroX : = 10 000 !!!
@Alexis :Et quelle ambiance il faudrait pour voir ce film ! Un soir très nuageux, très gris, maussade, venteux, quelques chemins boueux; cette atmosphère même qui fait que j'ai aimé ce film. En fait ce soir, ça irait bien !
@Toulsino : Je trouve que c'était plus sympa de le voir en grand écran, car en dvd, sur une télévision, je ne suis pas sûre qu'on soit autant dans l'ambiance. Car ce film est un film d'ambiance.
@XalkroX : Je pense aussi que Lynch joue avec nous il bouge constamment les mains, comme des tours de passe-passe, et il agit de la même manière en paroles.
Ou sont-ils? Qui est il? oO
Je ne vais "jamais" au ciné et je découvre ce film en VO (je ne suis "jamais" aller en cours d'anglais aussi).
Alors c'est speedant au début, gore, puis une question qu'on se pose durant le film c'est : que faire de ces personnages ? Des Héros ou des guerriers perdues ? L'imagination travaille dans un contexte à la limite du fantastique. Pour ma part, si Dieu n'avait vraiment pas voulu des européens en Amérique, où seraient ces guerriers maintenant ?
Mieux, j'ai cru un temps que ce film était le 1er d'une trilogie... reste à savoir de quoi ? (et pourquoi je pense à ça ?). Commercialement, ce film entraîne davantage de spectateurs devant la culture nordique et sans avant-(rin)gardisme anglais ou suédois (dans une des cages y a Dany Boon :D ). Drôles de tribus ! Je n'en dis pas plus... bien que je trouve regrettable l'individualisme de moins en moins intriguant de One Eye, ce dernier perdant de la valeur jusqu'à La Fin. C'est un scénario après tout...
Si j'avais un souhait, ça serait à propos de l'avant One-Eye. Et même avant tout ça. Exemple, épisode 3, 2, et enfin, 1. Le fantastique dans tout ça c'est que ça tomberait pile-poil pour comprendre Thor !!! mdr
Je recommande quand on a du temps à passer (1h à 3h du matin pour moi).
@Alex : Très sympa ton commentaire Alex
Je ne pense pas qu'il y aura une trilogie dans le cas du guerrier silencieux, mais par contre, tu peux te pencher sur la trilogie Pusher, du même réalisateur.
Je ne l'ai pas encore vue mais je compte bien m'y mettre un jour.
très esthétique ,des symboles et des références toutes les 15 secondes...mais d'un chiaaaannnntt !!! ca plaira aux bikers et aux lecteurs de telerama et animera les débats analytiques..
j'ai beaucoup aimé ce film, malgré la violence c'est assez lyrique.
En fait c'était juste pour dire que ça fait complétement penser (dans le coté descente aux enfers) à "Aguirre la colère de dieu" de Werner Herzog avec Klaus Kinsky
Personnellement je ne dois pas avoir votre sensibilité (en même temps il parait que je suis binaire) car je n'ai pas aimé ce film.
Je m'attendais à autre chose en voyant la bande annonce et j'avoue être assez déçu. Maintenant pour l'ambiance c'est sûr qu'à certain moment c'est assez flippant, le son et l'ambiance sombre y sont pour quelque chose.
A voir en DVD pourquoi pas mais au cinéma...
Bref c'est tout à fait le genre de film qui plait ou ne plait pas.
sur la bande annonce il est marquer qu'il faut se préparer psychologiquement a se film avant de le voir ! pourtant j'ai fumé 3 joins avant de le voir et 4 pendant le film mais se film ma retourner le cerveau et je pense que le producteur de ce film et également le scénariste ont dus fumer une bonne centaine de oinj pour réaliser un film aussi psiquedeliquement irréelle et incompréensiblement chelou l'histoire est incompréhensible et réellement glauque !!!!! une expérience a vivre au moin une foit dans sa vie ....
rien a dire au niveau realisation les plans ,l'acteur principal ,le son tout est ok!(quoi qu'il manque un peu de dialogue a mon gout)
j'ai beaucoup aimé le debut avec les combats le borgne est gore juste se qu'il faut!!La relation avec le gamin je m'en doutais des le debut bref le truc bateau mais alors apres je n'est absolument rien compris!!!je l'ai vu deux fois et je comprend toujours rien meme avec vos commentaires.pourquoi il se suicide a la fin?qui sont les gars oranges?bref je comprend que les gens le trouve chiant surtout avec la scene sur le bateau qui dure des plombs pour voir des gars agonisés
alors, je sort de la vision en BR, il faut noter que j'ai aussi regardé l'enfer d'odin (l'interview du real-pseudo making off)
en BR la photo est sublime, certains plans sont vraiment magnifiques, c'est un fait visuellement ca claque, on croirai voir du bathory (le groupe de metal viking le plus "vrai"^^) la terre est sombre comme la nuit, le ciel vous déchire tant il est froid, les plaies font mal.
la partie sonore est très travaillé et ca contribue a une pseudo immersion, par contre j'ai vu Bronson, j'ai adoré, j'ai vu antichirst j'ai accroché a son ambiance meme si il frise souvent le ridicule, mais comparer VR a delivrance NON serieusement NON, on ne compare pas le pere des survival a ca quoi...
car au final je suis daccord avec ce qui a été dis plus haut, des lors qu'un real pond un truc prétentieux faussement métaphysique, certain vons crier au génie sans même arriver a nous dire pourquoi....c'est facile de n'avoir aucune ligne de conduite et de faire un film , (sauf celle ridicule en 4 étapes donnée dans l'enfer d'Odin) j'ai trouvé le fait que le réal se foute éperdument de son sujet assez phénoménal, il le dis lui même; 15 jrs avant le tournage il s'en foutai tellement qu'il voulai arrêter, et paf l'illumination, au lieu de faire un film sur l'univers nordique, le vrai, pourquoi ne pas parler du christianisme et des croisades (alors oui les vikings, comme tout les autres païens on été victime des croisades mais la franchement....)
résultat on obtiens un film avec zéro contenu, zéro émotion (je suis désolé mais j'en arrivai a tellement m'emmerder vers la fin que l'émotion qui point, comme si bien dis dans la review, perso je l'attend encore^^)
et n'allez pas croire que je suis un gros beauf arrêté sur un type de film basique, j'adore les films barrés, mais qui on quelque chose a dire, a raconter (donnie darko, antichrist, southland tales etc) mais honnêtement la, je suis extrêmement déçu, une bobine aussi vide, ca faisai un bail que j'en avai pas vu, tout le talent déployé aurai fais un très beau documentaire, mais certainement pas un bon film....(et dire que ce matin je regardai repo men en prenant un panard d'enfer.....)
Inertia, j' ai été portée dans ce film par là beauté des images, là bande son et le mystère qui émane de chaque plan. Pour moi valhalla rising n' est pas vide ( un film avec très peu de dialogue n' est pas forcement vide ).
Au niveau des références, je persiste avec délivrance : fleuve, bateau, menace qui vient de là forêt, autochtones). Après, là comparaison s' arrête là pour moi.
Crier au chef d' œuvre des qu' un film est compliqué où barré ce n' est pas ma façon de voir les choses. Si c' était le cas j' aurais adoré antichrist par exemple.
Valhalla rising, par contre m' a plu. J' ai aimé ce film parce que c' est une expérience, une façon différente de faire du cinéma, sans pour autant, je pense, faire du réalisateur un homme prétentieux.
Là spécialité de winding refn, c' est de nous faire redécouvrir les genres : film de prison, film d' aventure, en les marquant,à chaque fois de l' empreinte de là folie. Et un genre qui ne tourne pas rond, c' est une reinvention et un travail de réflexion sur nous même.
Tu dis avoir aimé là qualité de là photo et remarqué l' importance de la bande son.
Un film pour moi, c' est plusieurs éléments : scénario, musique, acteurs, photo, mise en scène. Le réalisateur choisit de mettre au premier plan tel où tel élément et choisir de minimiser par exemple les dialogues et l' histoire, c' est pour mieux mettre en avant d' autres éléments. Alors non, valhalla rising n' est pas vide.
non pas vide si tu veux mais ce qui s'y passe en terme de scenarisation tiens en 40 min ailleurs, le coté contemplatif ne fais pas un film, et je persiste aussi conseiller VR aux fans de Delivrance c'est les tromper, celui qui a aimé Delivrance l'a aimé pour le coté survival (c'est un peu la base de tout) lute contre la nature et l'homme certe mais bcp plus terre a terre, la menace est présente a chaque plan dans Delivrance, la elle n'est présente que dans leur esprit, de part leur croyance, les indiens a la fin c'est encore autre chose. bref nous ne somme pas daccord c'est clair mais je respecte ta vision du film évidement, par contre je trouve que c'est clairement le plus mauvais film de Winding Refn, de plus de part son esthétique et ca forme je ne vois pas bcp en quoi il diffère énormément d'antichrist que tu semble ne pas avoir aimé autant, certes antichrist a plus de dialogue, mais c rigoureusement le même principe, rythme lent, photo très travaillé, plan contemplatifs, il pose une ambiance particulière, sauf que perso je trouve antichrist bcp plus intéressante dans son thème, il en dis plus, explique plus ou moins certaines chose en nous laissant libre d'imaginer le reste ou les "raisons", au final il a un "but".
le prob de VR comme tu dis, c'est de mettre juste en avant l'esthétique et rien de plus, honnêtement je ressent facilement bcp de chose en regardant des films, la je suis resté totalement hermétique, de plus bcp semblent dire que l'émotion arrive a la fin, et pendant tout le reste du métrage? (on s'emmerde?^^)
je pense que je suis passé a coté de cette "émotion" finale (et franchement sans spoiler si c'est juste par rapport au destin de one eye, j'ai envi de dire, un peu rien a faire vu qu'il ne m'aura absolument rien fais ressentir pdt le reste du film, son devenir m'importai peu...)
bref on ne peu pas dire que c'est un bon film, une experience peu etre, quelque chose de nouveau certainement aussi, mais pour moi un bon film novateur, qui prend des risques, qui marche a la vibration, au feeling, au mix image/son/contenu c'est un donnie darko par exemple, la on en est bien loin.
Je viens de voir ce film en dvd, j'espérais une sorte de péplum moins manichéen que la moyenne, en fait c'est tout autre chose.
C'est vrai que la réalisation est maîtrisée, la musique et l'ambiance vraiment prenante par moments mais tout cela pour quoi? On s'ennuie du début à la fin avec l'espoir de plus en plus maigre qu'il va se passer quelque chose, qu'on va comprendre un élément historique..Et en fait non!
J'aime bien certains films "étranges" comme Mulholland drive ou 2001 odyssée, mais parfois, et c'est le cas ici, j'ai l'impression que faire des films sans queue ni tête est une manière facile pour des réalisateurs de se la jouer avant-gardistes incompris alors qu'ils sont en panne d'inspiration..
@sara : Un minimum d'intelligence et de culture sont requis pour apprecier ce film. C'est dans ta tête qu'il y a de la merde. Les imbeciles ont la facheuse tendance de critiquer et de mépriser ce qui est tout simplement hors de leur portée, car c'est du mépris qu'il y a dans ton petit commentaire de sous développée.
Et dire qu'il y a des gens qui gagnent de l'argent avec sa.. Vous en voulez des films comme sa je peux vous en pondre 1 par jour..
En ce qui concerne les images ok c'est différent (mais faut pas en faire tout un cinéma), la bande son est merdique : mettre des basses à la place des dialogues c'est complètement ridicule encore + quand la bande simule un rythme de battements de cœur rapide alors que la scène est d'un ennui terrible.
Bref un film nul à chier (et encore je n'oserai même pas le pondre dans mes toilettes), crier au génie sur ce film est un scandale.
Ceux qui ont ressentis des sensations durant ce film.. hmm que dire j'aimerais bien vous rencontrer lol parce que dire que ce film vous fais pénétrer dans une atmosphère glauque, sombre etc.. Je vous laisse 2 minutes dans ma cave vous auriez 2 fois plus de sensations que cette merde
Mais bon je ne suis qu'un inculte parmi tant d'autres me diriez vous.. En même temps je ne pense pas qu'il faut être cultiver pour dire que ce film est une merde
j'ai regarder ce film en me disant tiens un bon filmd'action (genre 300) et la surprise des le debut des scenes intriguantes et tres peu de language,je ne suis pas quelq'un qui se fait des reflexions tres poussé sur ce genre de film plus ou moins phylosophyques mais en y repenssant j'ai aprecier ce petit moment ,meme si j'en garde en gout plus ou moins "d'etonnement"
Pour les Curieux je conseille ce film , Pour les perssonnes qui aime que sa bouge,ne regarder meme pas la BA ^^
Bonne soirée,
Ta critique est ridicule tu n'est qu'un boulet manipulé par la societé l'eau douce et salée en rapport au larme ou a tu été cherché sa? adieux
@sara :
Perte d'argent, certes! Comme la guerre du Vietnam a été une perte sèche d'argent,.. non seulement pour les yankees, mais pour le Monde! Trahison me permettrais-je d'ajouter! Ce type de film justement se veut une dénonciation des conneries des gens tel que toi qui envoient de la chair à canon se battre, se flétrir ! Se perdre! Ce film est dans la même veine que "Apocalysme Now", et tant d'autres ! C'est démontrer justement que toutes vos guerres de merde, et je répète le mot merde entraînent les gens initialement normaux, regardant béatement, bovinement un match de foot, ou Jean-Pierre Foucault, et du jour au lendemain, on tue, même en plein XXI-ième siècle, ironie du sort, au nom de la Paix, avec trois, voire quatre P, comme dans lapin ou Saint-Pierre. Et évidemment, tu trouves "sa" (moi, je dis CA !) honteux, gaspillage d'argent! Ben voyons! Difficile d'envisager de voir qu'un système auquel on y croit n'est qu'une pourriture sans nom. In Gold we trust, histoire redondante du christianisme et de ses méfaits sur la Terre, car l'homme blanc n'est qu'une sous-me*** par rapport à la splendeur de la Terre.
Uranium, certes, tu as détecté que Sara, la bourgeoise bovine préfère les paroles éclairantes d'un Zidane, d'un Zitrone, voire d'un Foucault! Uranium, tu parles de culture, mais elle appartient à une espèce parasite que j'appelle pithécanthrope pour qui la culture ne signifie que fric et écraser les autres, le plus possible profondément dans la boue.
Mes salutation très chers Sara et Newbx,, complaisez-vous dans votre fange.
@sara :
Perte d'argent, certes! Comme la guerre du Vietnam a été une perte sèche d'argent,.. non seulement pour les yankees, mais pour le Monde! Trahison me permettrais-je d'ajouter! Ce type de film justement se veut une dénonciation des conneries des gens tel que toi qui envoient de la chair à canon se battre, se flétrir ! Se perdre! Ce film est dans la même veine que "Apocalysme Now", et tant d'autres ! C'est démontrer justement que toutes vos guerres de merde, et je répète le mot merde entraînent les gens initialement normaux, regardant béatement, bovinement un match de foot, ou Jean-Pierre Foucault, et du jour au lendemain, on tue, même en plein XXI-ième siècle, ironie du sort, au nom de la Paix, avec trois, voire quatre P, comme dans lapin ou Saint-Pierre. Et évidemment, tu trouves "sa" (moi, je dis CA !) honteux, gaspillage d'argent! Ben voyons! Difficile d'envisager de voir qu'un système auquel on y croit n'est qu'une pourriture sans nom. In Gold we trust, histoire redondante du christianisme et de ses méfaits sur la Terre, car l'homme blanc n'est qu'une sous-me*** par rapport à la splendeur de la Terre.
Uranium, certes, tu as détecté que Sara, la bourgeoise bovine préfère les paroles éclairantes d'un Zidane, d'un Zitrone, voire d'un Foucault! Uranium, tu parles de culture, mais elle appartient à une espèce parasite que j'appelle pithécanthrope pour qui la culture ne signifie que fric et écraser les autres, le plus possible profondément dans la boue.
Mes salutation très chers Sara et Newbx,, complaisez-vous dans votre fange.
je viens de regarder et sans juger moi j'ai trouver ca ennuyeux. Apres c'est peu être que j'ai eu du mal a comprendre.
je viens de voir se film qui na ni queue ni tete vraiment decu une perte de temps pas d histoire long et la fin n en parlons pas !!!
C'est de la merde ce film .. Vraiment a chier !
ce film est ridicule comme vous qui l aimer... Vous fantasmer sur les jolie plan alors allez voir un documentaire. Ce film est d'un nul et vous le trouver bien allez 3 minute d actions ouah genial on ne comprend rien a l histoire le type a des vision qui ne lui serve a rien il se fai tuer mai on le revoit aprés bref c du foutage de gueule. Si c'est sa de l'art alors demain je me met realisateur et je vous balance un scenario bidon avec 3 minute d action et vous serez les seul boulets a aimé
bernie liege tais toi tu t enfonce et n essaye pas de sortir toute ta science on s enfou ce film et nul point barre c quoi le rapport avc la guerre du vietnam le scenariste il ta ecris sa en une heure et hop du fric en plus yaura tjr des con comme toi pour aimer
De fait, je me repose encore la question. Football ou pas, on s'en tape, mais quid de ce film? Une majorité visiblement ne comprend pas. Faut voir Hollywood chewin-gum, une nana qui enlève son soutif et se fait exploser la gueule dans une limousine qui explose. Ca c'est du film! Je me permets de reprendre un extrait d' Aurelian: "llez 3 minute d actions ouah genial " Tout est dit dans ce commentaire. Alors, Passant, si tu veux voir un film, un vrai mec, celui qui a du poil sur la poitrine en forme de radiateur, passe ton chemin, car, c'est chiant. Je sens que je vais postuler chez Lotus, la marque de papier-wc, eet proposer CE film, car, en entendant l'avis de tous les mécontents, à qui ce film donne envie de "chier", je devrais rapidement monter les échelons. Hé! Les mecs! Faut s'essuyer après un truc "chiant" !
Pas compréhensible? Bon, je vous donne l'histoire...
Un presque mongol, il est muet, il a un oeil en moins après p'êt voulu jouer avec les barbies de sa soeur, et le con, y se fait prendre en cage! Hé! C'est la logique de notre société! Tu es faible, hop! En cage, ou en métro, ou dans le Sahel, coincé avec deux grains de riz apportés par Krouchner., Bernard pour les intimes, comme moi d'ailleurs.
Bref, ce null (à chier donc ?) commence à ressasser, un peu comme Mesrine, mais comme il n'a pas d'éditeur, il rumine méchant! Et un jour, son proprio, un peu comme les nègres appartenant à Voltaire, un mec cool qui prenait votre défense si vous étiez blanc et qu'il était en Suisse, mais estimant que, un nègre doit boulotter, le fout, le borgne (non, pas Voltaire!) dans une mare de boue, avec deux valeureux soldats, tellement courageux qu'ils veulent se battre contre lui, lui (non, pas Voltaire, le mongol, enfin, le type borgne quoi merde!) mais lui, le vrai faux nègre, bref, le blanc, mais borgne, et enchaîné! Hé! On est courageux ou pas!
Bref! Ce pei! (Non pas Voltaire disais-je !) tue sans vergogne, les deux valeureux courageux poltrons.
Bref! On refout Voltaire en cage... Non, merde! Le mongol, enfin, l'autre, le borgne, en cage. Le temps passe, il fait trépasser les valeureux vikings toujours aussi courageux, lui, enchaîné, les autres, beeuh? Un rail de coke dans le sniffard? Le Chef, ça le fait chier à la longue (un tereme qui revient souvent ici!) Et décide de le revendre. Hop, une balade, et l'imbécile, Voltaire, merde, non, l'autre, le mongol borgne, se révolte et fout le camp, le con! Chiant n'est-ce pas ?
Et les chrétiens passent par là, Et un peu peureux, lui propose une visite culturelle chez les maroufs, histoire de casser un peu de l'arbicot! Marre des arbis bordel de merde ! (Soyons de notre temps disait le capitaine Kirk à Spok, quand ils étaient de retour au XX-ième siècle)
Bref! Spoke, non, Kirk, non, pas encore, fait chier cette histoire! On sait plus si c'est la faute à Voltaire, à Spoke ou à Rousseau! Et le mongol borgne muet accepte de les suivre avec Gavroche, celui tombé dans le ruisseau! Suffit de suivre l'histoire ! Clair comme de l'eau de roche!
Et de partir chez les arabes, pour le péter la gueule à ces métèques qui bruleront les futures bagnoles des frenchies, les lepénistes qui z'ont t'heureux de travailler à la chaîne et de voter Lepen!
Mais le méchant brouillard, because la couche d'ozone non trouée (y avait pas d'Usine, hé, Navet!), y confondent, le sud avec l'Ouest, y voulaient p'et se taper John Wayne, le seul acteur d'Hollywood (hé! On y vient, vous voyez!) à ne pas être mort du Sida! (pourquoi? Parce que le cheval ne transmet pas le sida, hé ballot!)
Re-bref, on est en pleine forêt, vous savez, la canadienne.(Naaan! pas ton manteau vingt dious !) et la, un connard d'indien, y voit li petit blanc, et tchac! Une flèche dans li p'ti blanc... Et les curetons viking, zouiiiic, une mort assuré. Et là, un scenarite essaie, je dis bien essaie de faire comprendre l'angoisse de ces ti blancs bon lepenistes, ti blond comme le tabac, mais tchouiiic, un flèche...Et la mort.
Et l'autr, le mongol, l'empaffé non plumé, mais muet, et borgne, il pense à ses morts à lui, et il est dégoutté, et qu'un seul militaire français qui a réellement fait Kolwessi me dise le contraire, pense tellement à ses morts, qu'il commence à gerber, et en avoir tellement gros sur le coeur, que, lorsqu'il voit la bande de canaques emplumés, il laisse tomber sa hache de métal, force le petit blondinet à rester en arrière, et va au devant de ses ennemis, et de fait, bing! Bang! Y a de l'action sur l'occiput de Voltai...pardon, du mongol muet borgne.
Bref, quand on me dit que ça n'a pas de sens, je m'interroge réellement sur les facultés intellectuelles des français! Trop de Foucault? Votre dernier mot? Trop de Mel Gibson? Pas pu se taper le Wayne non-sidaïque, ou trop de présence d'un nabot narcissique ?
Bref, Que l'équipe bleu se retape, se refasse une santé, et viiite! Un bon match de foot ! Pas trop dur à comprendre ça... Pour vous! Moi, je trouve ça tellement nul à chier (Ouf! J'ai réussi à le replacer ce mot !) !
je comprends pas ce qui est arrivé a cette production le film est a chié pas de scenario !!!! pas de dialogue que des plans fixe on est patient jusqu'a la fin du film pour rester finalement sur notre faim dommage!!!!!!
meme si jai rien compris bernie oui ce film et une bouze on va pas chercher a le comprendre puisque c'est un dechet ambulant...
@Bernie_liege : Tu gagnes la palme du meilleur commentaire !
Je n'ai pas vu le film mais tu me donnes envie
Idem film nul à chier...:)
Tout ceux qui disent que le film est à "chier", sans donner un seul argument je les plains. Aller au cinéma c' est apprendre à voir mais là vous n' êtes même pas borgnes vous êtes aveugles.
Je pense franchement pas que ce film ait été fait pour gagner de l' argent !!!!!!
Ça c est plutôt la définition du blockbuster : un max de tunes pour produire et encore davantage en retour. Et c' est pas non plus pour ça qu' un blockbuster est forcément un mauvais film. On est tous sensibles différemment à telle où telle forme d' art.
Alors si dans les commentaires il était possible d éviter le vocabulaire scato pour parler d' un film je préférerais...
Par contre je dois avouer que la com faite sur la sortie dvd fait passer le film pour ce qu' il n' est pas : un film d' action pur êt simple à l' époque Viking, ce qui peut expliquer quelques déceptions
@ariane : complètement ok, la présentation DVD est hors scope. On s'attend à un "Stallone au pays des Vikings" et on se retrouve avec un film hallucinant à la Kubrik, un genre "2001 l'odyssée de l'espace" dans un autre contexte et en plus light. Donc c'est malhonnête.
Après, le film lui même ? Je viens de le visionner. Très belles images, bon jeu d'acteurs, et de çà découle des sensations diverses et variées. En ce qui me concerne, impossible de se détacher du film tout du long, fasciné par l'image, par l'ambiance. Et au final, pas de véritable scénario, juste un truc "d'impressions" et de sensations, ou alors je suis passé à côté ce qui est possible. Je n'ai pigé certains aspects de 2001 l'odyssée de l'espace par exemple qu'après m'être documenté. Peut-être ici encore faut-il un diplome conséquent de philosophie pour y interpréter quoi que ce soit ? Auquel cas le CSA devrait écrire "réservé aux docteurs de la Sorbonne", mais il faut avouer que dans un petit rond blanc ca manquerait de lisibilité.
Après on peut se gargariser et avoir l'impression d'être très intelligent en défendant ce film et en expliquant à "la populace stallonienne" qu'elle ne comprend rien à rien. Et la je la rejoins cette populace : il n'y a pour moi rigoureusement rien à comprendre, ca n'est pas un film qui raconte une histoire, du moins une histoire qui serait un peu intéressante.
Donc au final ce film fait preuve d'une certaine originalité mais n'est pas innovant pour autant, il fonctionne sur des idées déjà exploitées par d'autres cinéastes avec autant de talent. Je ne vois donc pas du tout ce qu'il a "d'osé" ... il suffit de revoir certains grands classiques du cinéma pour s'en apercevoir ...
@ZeMike : Un film peut être innovant en s'inspirant pourtant d'autres cinéastes... Généralement, l'innovation chez les réalisateurs peut venir des références qu'ils ont. Je pense à Lynch notamment pour qui c'est flagrant. Ex : fée du radiateur d'Eraserhead / Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? d'Aldrich en 1962.
Niveau scénario, c'est sûr que Valhalla ne peut gagner aucun oscar ! Je ne défendrai pas le scénar, qui est linéaire, très simple, et n'est pas la partie la plus aboutie du film.
Par contre, et comme tu dis, c'est plutôt l'ambiance, et la fascination qu'on peut ressentir devant ces images qui fait que pour moi ce film est osé, parce qu'il est une expérience, un test.
Après, des expériences, il y en a beaucoup dans le cinéma et tant mieux et pas grave si quelques-unes se ressemblent.
Je ne défends pas ce film pour son interprétation, ses significations (d'ailleurs ai-je à un moment parlé d'interprétation et de signification... non) , mais parce que c'est comme l'adaptation en images d'une poésie complètement hermétique, où, finalement, le plus beau et le plus intéressant n'est pas dans l'explication philosophique des scènes mais dans l'expérience.
Salut à tous,
Je n'ai pas du tout aimé ce film. Je pense en revanche que cela peut plaire a certains, mais il faut savoir à quoi on s'attaque. L'affiche, et la bande annonce du film le font passer pour un film d'action sans prise de tête métaphysique. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit de branlette intellectuelle, mais je comprends tout à fait la déception et le commentaires acerbes de certains.
On s'attend à passer un moment de détente sans trop de réflexion, avec des scènes de combat, et on se retrouve face à une sorte de pièce de théâtre difficilement compréhensible, même si cela reste très esthétique.
Ok les cinéphiles en herbe qui ont détesté ce film: le soucis du cinéma, c'est que c'est un art qui est aussi du divertissement. Deux facettes qui s'entrechoquent et qui parfois se méprisent. Certains spectateurs décident de se divertir en regardant une ce qui pour eux est une oeuvre artistique, d'autres se divertissent en regardant ce qui pour eux est un simple film.
Les premiers préfèrent généralement Le Parrain à Transformers, les seconds regardent tout et se sentent trahis dès qu'ils s'ennuient. Voilà toute la chose.
Valhalla Rising mérite un 7/10 pour un premier visionnage, j'attendrai un peu avant de me remettre dedans, décors superbes, musique envahissante, j'ai pensé à Dead Man en voyant ce film.
Hmm, avis tranchés par ici, et éternel débat entre navet et film élitiste... Je crois que c'est malheureusement le lot des films qui poussent les gens à aimer ou détester un film sans demies mesures.
Pour ma part, ta critique m'a donné envie de le voir, mais si les paysages sont impressionnants (voir intrigants), je n'ai pas réussi à accrocher et n'ai même pas regardé jusqu'au bout... (ce qui ne veut peut-être rien dire, j'avais fait la même avec "le seigneurs de anneaux 1" et finalement je l'ai fini et bien aimé, alors qui sait avec celui-là..). Tout le monde souligne la musique, mais bizarrement, elle ne m'a pas interpellée.
Bref, un peu trop contemplatif pour moi ce genre de film : ayant le cerveau qui tourne à mille à l'heure, j'ai besoin de stimulation et ce film ne m'en procure pas assez, je passe mon temps à l'attendre et fini par m'ennuyer ferme. Pourtant je suis du genre à faire un détour sur un trajet, prendre le temps de m'arrêter pour contempler placidement la beauté d'un paysage et d'un instant, mais là, c'est pas assez...
Disons que pour comme "Antéchrist", il s'adresse à un public averti... en attendant, je préférerai un bon Lynch ou un bonne masturbation intellectuelle façon "Donnie Darko" ou "Swimming Pool" de Ozon
je viens de regardé ce film j'ai beaucoup aimé mais n'ai pas compris la fin, ni l'histoire en elle même !
AIDEZ MOI ^^
Bonjour à tous. Le probléme de ce film, c'est que c'est une oeuvre au sens noble du terme, et que forcément, il faut rebrancher les connexions pour "essayer" de comprendre, comme pour un tableau abstrait. Rien à voire avec les films standardisés (que j'adore par ailleurs) mais qui ont vocation à me décerebrer pour m'aider à oublier mon quotidien metro/boulot/dodo.
Chacun y trouvera ce qu'il voudra.
Bien sûr, les commentaires "basiques" sont normaux, : comment voulez vous apprécier un poulet fermier quand vous avez était "élevé" au nuggets. A l'entrez du film il eu fallu un petit panneau avec un tapis roulant avec des cervelles: "merci de prendre un cerveau si vous n'en avez pas".
Sinon au sujet du film, que pensez de l'analogie de l'équipage avec les apôtres ( le Graal d'eau douce, les embrassades sournoises, les suiveurs qui se détournent etc...) et donc OE en ante christ nourri à la haine, mais qui fait preuve de l'unique fait chrétien avec son sacrifice ( pour sauver l'avenir ?).
Sur ce, encore bravo à Berni pour son commentaire et doucement sur la Gueuze l'ami ;).
Le problème c'est que la majorité des gens cherchent un sens à tout, et ont besoin que tout ait un sens, dans la vie comme dans les films. C'est d'ailleurs un thème qui revient ici : le besoin de croire en des dieux plutôt que de se dire que rien de tout ça n'a de sens et qu'on n'est que ballotés par les événements, la nature et les autres, dont les agissements nous resteront à jamais incompris.
Comme dit plus haut, la véritable erreur est la présentation médiatique. Le film est classé dans les films d'aventure et on s'attend à un film enchaînant les combats, ou à la limite à une sorte de peplum façon vicking. Ce qui n'est pas du tout le cas.
C'est justement le flottement de l'action, la suspension hors du temps qui permet de rendre ce film marquant, pour qui sait rentrer dedans. Ce qui je l'avoue n'est pas à la portée de tout le monde. Et ça n'a rien à voir avec le fait d'être cultivé ou intelligent, c'est une question de sensibilité et ça ça ne se discute pas.
Personnellement, j'ai réussi à y rentrer dans ce film. Peut-être que les conditions étaient là pour ça : je l'ai regardé après minuit, donc dans la pénombre, seul (pas de séance de discussion avec le voisin). De légères coupures pour aller boire un verre, grignoter etc ne m'ont pas empêché de reprendre le fil et de replonger dedans.
Et ce qui m'a marqué dans ce film, c'est le contraste apporté par le dénuement et la lenteur. Pas de milliers d'acteurs qui se succèdent devant la caméra. Ils se comptent même sur les doigts de la main. Du coup on tente d'appréhender un peu mieux chacun. Les deux principaux dans ce cas étant le Borgne et le gamin. On prête plus attention aux détails. A la boursoufflure de l'oeil borgne, dont on détourne le regard aux premiers moments du films, mais qu'à force d'insistance on se prendra à détailler sans vergogne. A l'absence d'émotions sur son visage, comme taillé dans la pierre. A sa lassitude, qui transparaît non pas dans ses traits mais dans ses gestes lents, mesurés, jamais plus qu'il ne lui faut. Chaque regard, chaque mouvement acquiert une importance toute autre que les pirouettes d'un James Bond, car justement il y en a peu.
Et le dénuement se poursuit. Beaucoup de brumes, des paysages vides mais grandioses. Une cage puis la liberté tour à tour, rendus aveugles puis retrouvant la vue. Une façon de dire "la liberté oui, mais pour en faire quoi ?"
Et là encore, une réponse formulée à haute voix : "pour bâtir une nouvelle Jérusalem". Encore une fois la religion qui se pose en bâtisseur de sens au milieu de ce qui n'en a aucun.
Dénuement sonore encore. Bien souvent seuls le rythme des pas et le souffle du vent criblent le silence. Je parlerais plus d'ambiance sonore que de musique, car celle-ci est presque absente. Les rares fois où on l'entend elle n'est là que pour expliciter l'ambiance de manière audible. les battements du coeur qui cogne devant la fatigue, la lassitude et la peur de l'inconnu. La montée de l'adrénalyne, ou de la panique jusqu'à un point de non-retour. Point ici de symphonie amenant aux larmes et à la sonorité patriotique permettant de s'identifier aux héros et d'inculquer un sentiment de fierté, d'appartenance.
Tout comme les images, le son est réduit au strict minimum, ce qui met le contraste et donne une toute autre importance à chaque son, chaque parole. Car les discussions sont rares et les mots comptés. Le héros lui-même ne décrochant jamais même un râle, un peu comme si son existence lui était déniée par son absence d'expression orale. La violence lorsque les regards ne suffisent plus devient sa seule forme de communication, le seul moyen d'exprimer ses conditions.
Notez que je parle de contraste et donc de mise en évidence des détails, qui prennent dès lors plus d'importance. Mais je ne parle pas d'acquisition de sens. Pour moi il est clair que le film tourne autour de l'idée même d'absence de sens dans la vie de ces êtres à la dérive. Et pour montrer ça il n'y a que la lumière crue et violente. Exit les rondeurs, l'adoucissement des traits, le maquillage des faits. Voilà selon moi l'essence de ce film.
Après quoi on pourrait dire qu'on tient presque un bout de scénario. Les réminiscences/visions du Borgne, accompagnées du titre du film et de la résonnance entre le début et la fin, tendent à mettre un léger lien mythologique. Cela n'en fait pas pour autant un scénario tel que le spectateur moyen se voit habitué, d'où le malaise de beaucoup de gens devant le film.
Je me souviens avoir moi-même regardé Jeanne d'Arc (de Luc Besson) il y a un moment. Et je m'étais fait la même réflexion que certains ici : le film ne m'avait pas touché, il n'y avait pas de véritable scénario, et je n'y voyais que de la violence gratuite.
A l'heure où la moindre série sensée être le reflet de la vie quotidienne ("Plus belle la vie" pour la nommer) devient le théâtre de tout un tas d'histoires plus complexes et abracadabrantes les unes que les autres, il n'est donc pas étonnant qu'un film tel que le Guerrier silencieux, dépouillé en diable, soit accueilli avec scepticisme et écoeurement.
Pour autant, quelqu'un d'averti gagnera toujours à essayer de le regarder. S'il n'accroche pas tant pis, mais l'expérience s'il accroche vaut le coup. J'ai lu au début des commentaires que c'est vers la fin qu'il y a un moment d'émotion qui peut happer. Quant à moi c'est très rapidement, vers le début, que j'ai été happé par l'ambiance, et je n'ai pas ressenti plus d'émotions particulières vers la fin. Il y a même une sorte de renoncement, de fatalisme qui s'opère en regardant le film, à l'unisson avec les "héros" du film.
Par contre si vous êtes de ceux qui cherchent inlassablement à donner un sens à tout, passez votre chemin, ce film n'est pas fait pour vous.
le realisateur devrait aller en prison pour un film aussi bidon
et q on me parle pas d oeuvre artistique
ya pas de jeu d acteur
ya pas de scenario
ya pas de parole
et la musique je prefere meme pas en parler
bref le meilleur du film se resume a la bande annonce
et ceux qui aime bien les plan et les paysage ya les doc sur la nature qui je pense seron plus interesan et mieu construi
Un film vide, sans aucun interêt.
Le scenario est absolument navrant (pas étonnant de la part de quelqu'un qui n'a fait aucune recherche sur les vikings avant de faire un film sur les vikings), les dialogues sont inexistants et n'ont aucun sens (en même temps sans scenario, on peut pas avoir de bons dialogues), et le traitement de l'histoire (ahahah) est tout ce qu'il y a de plus prétentieux, facile, et ininteressant. Les effets visuels, en + d'être completement inutiles sont moches, le gros coup de tambour qui résonne quand le mec regarde au loin, on s'en serait passé, et la violence de certaines scènes n'a aucun interet puisqu'elle ne sert aucun scenario.
On parle des paysages, effectivement ils sont beaux, mais voir des vallées et de la brume pendant 1h28 m'a un peu fait chier.
Pire qu'un film qui se moque des vikings, un film qui se moque du cinéma. J'aurai cent fois préféré un nanar guerrier avec des scènes épiques plutot qu'une pseudo-experience de rien du tout, qui n'amène rien.
Ouh là là... A voir les commentaires, il me semble que Refn a encore du boulot avant d'être reconnu à la hauteur de son talent. Pour ceux qui n'ont absolument pas supporté la "lenteur" du film, allez voir les trois Pusher, polars phénoménaux un peu "French Connection"-nesque (surtout le deux, qui est très émouvant qui plus est...).
Pour les autres : des cinéastes de la durée, pourrait-on dire, et mystiques, y'en a eu d'autres : Dreyer, Epstein, Tarkovski bien sûr, Bela Tarr de nos jours... N'aimez-vous pas leur film ? Personnellement, je préfère de loin d'un point de vue formel ce Valhalla Rising, à un film hollywoodien qui aligne 2500 dont 2497 ne veulent rien dire.
Quant au scénario, je vous renvoie aux commentaires de Refn (dans le DVD) mais c'est très compréhensible à la vision du film : soit on est en pleine S.F. et on peut se dire que les personnages ont voyagé dans le temps, soit les personnages sont tous morts et appartiennent à un temps mythique, cyclique comme la chronique plus haut le sous-entend très bien... En tous cas, One Eye EST la Mythologie à l'état pur.
Bon vous aurez compris que j'ai adoré...
Bonjour / Bonsoir (à vous de choisir selon l'heure) à toutes et tous.
Je peux comprendre les avis et les critiques de ceux n'ayant pas aimé le film, moi-même ayant produit un effort conséquent pour tenir jusqu'au bout et au moins découvrir cette oeuvre (il m'a fallu m'y reprendre à 3 fois tout de même pour arriver au bout).
Mais pour ceux ou celles qui ont apprécié, voire adorer comme j'ai pu le lire ailleurs, est-ce qu'en toute simplicité et sincérité vous pouvez m'apporter une explication objective quant à votre réaction (et donc appréciation) finale svp ? J'aimerais si ce n'est partager votre avis, au moins le comprendre.
Je m'explique moi-même rapidement : je ne vais pas mettre ce film ou son réalisateur plus bas que terre, mais OK, c'est clair, ce n'est définitivement pas mon type de film tout simplement. Et pour prévenir les éventuelles futures critiques infondées en retour, je ne suis pas exclusivement bouffeur de pop-corn et baveur devant chaque décérébrée physiquement intelligente au ciné.
Ainsi, à chaque (et rare) passage agrémenté de dialogues, je me suis demandé si je disposais d'une édition dvd-tronquée...
Par ailleurs, le charisme des personnages (et notamment du "héros") peut paraître indiscutable, mais un plan sur son visage durant d'éternelles secondes ou le voir se déplacer tel un ours parmi les douces ronces embrumées ne m'excite pas le palpitant, ou au mieux ne me marque pas l"esprit comme ont pu le faire d'autres acteurs. J'arrêterai là mes exemples vu que je n'ai pas du tout été séduit par ce film et que vous avez compris je pense mon pdvue.
A votre tour à présent (ceux/celles qui ont aimé), et merci par avance pour votre apport.
moyen le film quand même beaucoup de scènes inutile ce qui donne une grosse lourdeur dans le film heureusement qu'il y a un travail sur l'esthétique.. de belles images beau décors mais le scénario a dormir debout.. l'acteur principal est muet donc les dialogues pratiquement absent, la petite intrigue sur la question de la religion remonte un petit peu le niveau du film oui était il absurde d'envoyé des gens a l'autre bout du monde en croisade pour jésus pas vraiment de gros mystère sur ce point! en tout cas gros déficit de dynamique sur ce film avec des scènes parfois très longue pour pas grand chose par exemple la scène où ils vont en bateau de l'Islande en Amérique prend tout le milieu du film.. l'art du mystère et de l'intrigue mais où vont il ? tout sa pour sa.. ah ok! on s'est autant ennuyé qu'eux sur le bateau En gros pour résumé quelques scènes de combats très gore une grosse traversé en bateau et un ennui total jusqu'au point de non retour.. un film pour les gens qui aime les films très lent où personne comprend rien sauf eux bien sur qui ont adoré! un bac L et une fac d'histoire est requis pour apprécié le film à sa juste valeur car peu être que le livre est mieux s'il fait plus de 400 pages bien sur..
un film est un film une merde reste une merde donc film a chier ya pas a commenter ci les gens normaux le voie il vont se demander qui est le blaireaux qui a dit oui a ce film en donnant ces tunes méme un film porno a beaucoup plus d'action ~LA sa vaut rien quand a l'histoire unE vague ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Merci Éric pour ton commentaire tu dis d' une autre manière ce que j essaie de dire avec mon billet et mes réponses aux commentaires. Effectivement, il y a un fossé entre l' axe de communication choisi ( film d' action ) et la nature du film ( méditatif, expérimental. aprem, il s' agit d' un film très original et qui sort des sentiers battus. beaucoup le trouvent vide et c' est vrai, lent et c' est vrai, mais comme souligné plus haut, quelques réalisateurs privilégient ces aspects de mise en scene.
C' est en tout cas très intéressant de voir que ce film ne laisse pas indifferent et créé un vrai débat.
le truc c'est qu'un film peu très bien expérimenter des choses et rester très prenant et passionnant (2001, récemment mr nobody qui est magnifique, donnie darko car pour moi ce fut une pure baffe etc etc)
la je regrette juste que ce ne soit que le coté "trip" qui prime sans véritablement d'enjeu ou de scenario, ce n'est pas plus un film au sens 1er du terme qu'un long clip experimental.
j'ai encore remarqué quelques post de prétentieux qui pronnent le fait d'être cinéphile pour pouvoir comprendre ce film, qu'il faut avoir un cerveau etc, perso je regarde tout les type de ciné, je ne suis pas une buse qui kiffe juste transformers et 300 et crache sur bruce wilis dans le 6eme sens car dixt (entendu a l'epoque au ciné, pathetique) "il aurai jamais du lâcher ses guns bruce willis, wesh!"
je regarde entre 5 et 10 films/semaine (taffer en rapport a la video oui ca aide un peu^^)
et je regarde mes films en vo depuis les laserdiscs ntsc (ouai sans close caption fallai avoir envi de s'envoyer pulp fiction^^)
je peu prétendre un temps soi peu a un minimum de "cinéphilie"
donc ca me fais un peu marrer d'entendre qu'il faut un minimum d'intelligence pour apprécier ce film, VR se basant uniquement sur les feelings ressenti je dirai que c'est juste une question de sensibilité, mais certainement pas de cinéphilie....(donnie darko si t'es neuneu oui tu peu oublier et je ne parle même pas de southland tales)
et pourtant j'aurai vraiment aimé rentrer dans cet univers, je pense que la trahison totale par rapport a l'univers nordique a du me refouler d'entrée, alors merci d'accepter que l'on puisse ne pas aimer tout en etant aussi (voire peu etre plus) callé et intelligent que vous....
D' accord avec toi inertie, c' est une question de sensibilité, bien plus que de cinéphilie. Néanmoins, si je devais conseiller ce film je le conseillerais davantage à des amis cinéphiles qu à des amateurs de films d' action. Pas toi ? Est- ce qu' on ne pourrait pas dire que ce film est à destination de certaines sensibilités très précises comme la sensibilité cinephilique ?
Par contre suggérer que ceux qui n' ont pas aimé seraient plus intelligents que les autres, ça casse un peu tout ton raisonnement non ?
En tout cas, tout vos commentaires m' ont donné envie de revoir ce film pour voir si mon avis sur le film evolue au second visionnage.
Pas la peine d efaire un film si c'est juxtaposer des scènes gores sans aucun lien.
J'ai jamais rien vu d'aussi nul, vraiment une injure pour les cinéphiles.
Avec la caméra de mon phone et mes potes de l'école primaire, je fais mieux.
nul pour certains,chef d'oeuvre pour d'autres
ce film,je ne l'ai ni apprécié ni détesté,j'ai ressentit la froideur de l'islande,la violence des combats,la foie aveugle des fideles envers leurs dieux etc etc mais j'ai aussi ressentit l'ennuie profond des guerriers sur ce maudit bateau (j'ai eu le temps d'aller pisser,aucunes paroles n'avaient été echangées) l'interrogation sur ces hommes rouges (car non les indiens d'amérique du nord ne se talquaient pas le corp d'ocre afin de se transformer en barbe a papa géant) et surtout une incomprehension totale devant ces fameuses 'visions' et ce combat dans la boue sur le sol de l'Amerique au allures de sodomie ...
BREF une éxpérience à vivre,mais pas non plus une merveille du 7 éme art...
(je suis sur que dans 10 ans ARTE se fera une joie de diffuser sa en seconde partie de soirée)
J'attendais ce film impatiemment et au final j'ai l'impression d'un rendez vous manqué. Un potentiel inexploité. Une métaphysique qui serait un cache misère ou le vide serait vendu comme du génie. Mention spéciale, tout de même, pour l'acteur principal, les décors, la photo. Par contre je suis resté hermétique à toute implication émotive. Au final je rejoint plusieurs commentaires, je me suis fermement ennuyé...
On attend encore LE film de vikings. Peut être l'arlésienne "directors cut" du 13ième guerrier??
J'aime le raisonnement de ces monsieurs "cinéphile" (c'est vrai ce sont des élus de Dieu , Ah non c'est vrai dans le film le vieux voulant sa nouvelle Jérusalem est mort pour lui) croyant que dans la vie il y a les imbéciles et les intelligents qui comprennent tout du premier coup; faut arrêter là , le film peut avoir un fond caché , une signification , une morale , ce qu'on veut mais on peut dire en tout cas qu'il n'a pas de rythme , oui c'est vrai il est diffèrent des autres films "d'actions" (ce qui est faux le rythme est dans presque tout les types de film puisqu'il permet de ne pas décrocher de l'histoire) la faute aux plans , la caméra s'arrête sans cesse sur des visages, des actions simples tel que boire dans une gourde pendant 10 secondes , le pire je dois dire c'est sur le bateau à ce niveau là. Après un film se doit d'avoir un minimum de compréhension , de base on commence avec un héros sans histoire qui va voyager sans raison et qui va mourir sans trop de raison , à croire que le scénariste veuille qu'on donne des significations à tout ce qui se passe pour se la jouer et faire comme un artiste. Dernier point les personnages , que du déjà vu je dois dire , le super-héros super puissant laissant paraitre un barbare tuant sans scrupule , sans plaisir non plus , par contre qui protège un enfant représentant l'innocence , c'est du déjà vu , donc on ne peut pas parler d'innovation à ce niveau là , non plus sur les images ; tandis que lui et d'ailleurs tout le monde est comme bourré , tel que la scène sur l'île , 2 types qui s'amusent dans la boue et le héros s'amusant à construire une tour avec des pierres , enfin bref je n'ai pas du tout aimé. J'espère ne pas à avoir à être qualifié d'imbéciles je crois bien avoir donné assez de raison ,
Le film vicking reste quand même pour moi "The Vickings" avec Curt Douglas. Mais là pour moi dans le guerrier silencieux, la qualité de vicking des personnages est secondaire et n'est pas ce qui a été exploité.
@Balmung : Tout n'est pas qu'une question d'explication d'après moi, et ce même si on se considère cinéphile. J'ai aimé ce film pour son ambiance, son atmosphère, son étrangeté. Et j'ai trouvé qu'il avait un rythme, lent oui, mais que moi j'ai apprécié.
Après, je comprends tout à fait que Le Guerrier silencieux ne soit pas le type de film qui soit fédérateur. Et avec tous vos commentaires, je me rends compte que très peu de gens l'ont aimé.
@Eric : Merci pour ton commentaire Eric, je pense que ça pourrait être intéressant de voir ce film.
C' est bon film , je vous conseil de regarder les films de Kenneth Anger !!
Ce film possède un charme certain qui est lié en grande partie à l'ambiance sonore du film, à l'univers dans lequel évolue les protagonistes et la manière de figurer, ou de sous entendre, leurs déplacements. Pour autant, il me semble souffrir de défauts majeurs : le réalisateur refuse de créer une quelconque empathie avec les personnages, point fort de sa trilogie pourtant, du coup l'on regarde le film comme un objet un peu froid, esthétique, sensoriel ou intellectuel mais avec peu d'engagement émotionnel. Or, ce parti pris achoppe car il est partiellement invalidé tant par les ratés que par le déroulement même du film me semble t il: des souvenirs ou pensées de one eye qui font très clip et sont, je trouve, fort laides à la manière d'abuser de plans un peu poseur. On sent qu'il veut aussi son film à la Herzog. En ce sens on sent qu'il y parvient en partie car il semble parfois un peu perdu et on sent le travail de remplissage du monteur. Enfin, l'apparition appuyée de la morale finale, qui courrait le long du film (rédemption, celui qui vit par l'épée, périt par l'épée et figuré par l'unique survivant...) réintroduit le jugement dans ce film où les sens en éveil naviguaient à l'aventure. Une sorte d'arraisonnement sauvage malvenu qui tombe comme une démonstration. Dommage car Mikkelsen est encore une fois prodigieux et ce film atypique ne constitue du coup qu'un simple moment plaisant de cinéma.
Vu sur mon portable.
A la fin ce qui m'a fait chier c'est de voir le principal protagoniste se faire battre sans savoir réellement le dénouement. J'étais partagé entre frustration et espoir. Frustration de ne pas le voir mort pour en avoir la certitude ainsi que de ne pas le voir "finir" au combat et l'espoir qu'il renaîtra tel un phoenix. Je pense donc que le film est réussit au vu de ce qu'il m'a fait ressentir pour ne citer que ce passage.
Il aurait était préférable de vendre le film autrement, justement pour éviter ce genres de commentaires négatifs
"c à chier y'a pa d'action"
Avertir les spectateurs, habitués aux blockbusters, qui ne savent plus réfléchir ou apprécier un film dit "expérimental", qu'ils ne verront pas un film à la Mickael Bay mais plutôt un film à la Gerry ou autre...
C'était surement voulu de la part du réalisateur d'établir un tel contraste... Mais maintenant on doit supporter les 'c un film de merde ya pas de dialog et ya just 3 min de combat olol'
Vs me faites beaucoup rire avc vos commentaires ! la plupart vs ne connaissez rien, aucune connaissance sur le sujet (mis a part le makinf of du DVD^^) et vs vs permettez de sortir votre science ! sachez que histoire es grotesque
> explications , des vickings qui partent faire les croisades ( surtt a cette epoque 1100) a l'heure ou les paiens (vickings) etaients en guerre avc les chretiens et c'est justement au milieu du XI siecle qu'ils perdirent leurs appellation "Vicking" . De plus cette histoire de découverte de l'amerique aurait pu prendre un sens historique si ds le films ns les avions vu construire un village par exemple (ce qui aurait en rapport avc l'hsitoire) mais mm pas ! Bref un film qui pr un historien n'a ni queue ni tete !> poubelle !Je n'ai absolument rien compris a ce film, je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi nul. Si quelqu'un pouvait m'expliquer un peu ce que j'étais censé comprendre ca serait sympa.Je ne conseille pas aux gens "normaux" de regarder ce film
J'ai aprécié ce film dans la mesure où il diffère du film d'action classique.
Le film a put décevoir certain car il ne correspond pas à la pub que l'on fait de lui (pour le dvd on parle du 'guerrier des ténêbres' et pas du 'guerrier silencieux' et la ptite phrase "Il est venu pour en finir" xD.)
Au moins, ce film n'est pas construit seulement à partir d'effets spéciaux, ce qui a du d'autant décevoir les amateur de navet (le choc des titans et autre ...)
Au fait e ne sais pas si vous avez remarqués mais on ne caonnais jamais le nom des personnages .
Ça me fait sourire tous ces commentaires rapport au niveau d'intelligence qu'il faut pour comprendre ce film quand on sait qu'aujourd'hui encore la science lutte à définir l'intelligence
Comme certains l'ont dit, on fait appel à la sensibilité, à l'émotivité que chacun a en soi.
Un film, il faut le voir comme une personne que l'on rencontre : on commence par appréhender sa personnalité globale. On sait de suite si on aura des affinités avec ou non (on apprécie souvent des styles de personne précis, et d'autres non).
Et puis certaines personnes, qui rebutaient au début, gagnent à être connues, comme le film qu'on va apprécier en deuxième lecture, tandis qu'il y a ces films que l'on revoit, et qu'on déprécie finalement : comme la personne qui était sympa la première fois mais qui après, casse pas trois pattes à un canard...
A partir de là, pour apprendre à connaître une personne, je n'ai jamais entendu nul part qu'il fallait être intelligent. En revanche, sensible, ouvert, empathique et autres qualificatifs, oui
je vien de regarder ce film
bon pluto de la merde , super chiant , c le genre de film que tu regarde et que tu te dit a la fin : "pourquoi"?
l'histoire avec le gamin blond(kurt cobain) et le borgne et bidon c trop de la merde tu regarde le film qui est censer etre badan et la la vielle relation entre les 2 perso sa acheve le film
et je pence que faire un film pour faire réfléchir les gens et ne donner aucune explication (meme vague) c'est inutile . et le pire c les abruti qui ose dire oui moi jai compri ,jai resenti des choses , etc... C'st super prétencieux et c tenter de ce donner de la valeur alor que c creux
toute perssonne un peu prés réfléchi et cultiver remarkera que le réalisateur c bien planter et que la majeur parti des gens sont decu ..
HEURESEMENT JE L4AI TELECHARGER DONC JE NE RIEN PERDU NI MEME DE L4ARGENT NI MEME DU TEMPS =D
Yotogo, apprécier un film ne fait pas des gens des abrutis... Heureusement, tout le monde n'a pas le même avis !
Ce film ne t'a pas parlé, tu n'as pas aimé, c'est ton droit, mais ce n'est pas une raison pour rabaisser ceux qui sont d'un autre avis que toi.
Au passage, la culture commence aussi par l'orthographe...
1 - Allez apprendre à écrire.
2 - On dit pas "c'est nul"on dit "j'aime pas", aucun de vous n'a la qualification pour pouvoir dire si c'est nul ou pas.
3... On a du soucis à se faire, tous ces pauvres gars qui jugent et qui ne savent meme pas aligner 2 mots aie aie aie on est mal barré...
De la grosse merde une perte de temps
Moi je l'ai trouvé tres poétique et quand des fans de foot détestent les films que j'aime ça me rend heureux
@Erwann : Il fera partie de mon top 10 des films de cette année
En sortant du cinéma il y a maintenant presqu'un an je me souviens encore avoir suivi un moment deux gars qui sortaient comme moi du film... Il y en avait un qui était très grand, l'autre normal... J'étais dans un état d'héberluement tel que j'ai trop bien enregistré les quelques minutes qui ont suivi...
Plus haut dans les messages, il y en a qui ont cité 2001 odyssée : je crois que parler des films qui font des images magiques est une bonne piste pour situer "Le guerrier silencieux"
Je n'ai pas d'autres critiques. Il faut juste savoir sortir de ce genre d'expérience sensorielle proche de l'hypnose, qui ne porte pas en soi de sens.
Je viens juste de le visionner en dvd et je trouve ce film évidemment comme vous tous très particulier. Je n'ai pas encore le recul nécessaire pour me faire un avis définitif mais il a quand même pas mal de côtés positifs.
La mise en scène, les plans, la musique, les paysages (je suis allé faire le tour des Highlands en juin dernier) et les acteurs donnent un ensemble très réussi, cohérent et beau dans plusieurs domaines. Le spectateur participe au "spectacle" un peu comme il veut, ou plutôt comme il peut... Rien à voir avec du bourrage de crâne, ici chaque élément est à interprêter soi-même.
Un conseil tout de même, ne pas visualiser Valhalla Rising en état de fatigue avancée car il faut avoir tous ses sens en éveil pour suivre tout jusqu'au bout. En effet les lenteurs légitimes pourraient vite stopper l'envie de regarder le film jusqu'au bout.
C'est donc une oeuvre à regarder avec certains efforts d'interprêtation et d'adaptation (puisqu'il est déroutant) tout en appréciant le trompeur calme ambiant qui règne pendant tout malgré la dramatique "épopée" des personnages...
J'ai tout simplement adoré!
J adore votre humour hallucinatoire! dommage que vous ne soyez pas une femme. Vivement la suite !
vide s'est au spectateur de s'imaginer .....quoi ? ben rien le vertige du vide...des barbares qui ne savent pas quoi faire de leurs temps alors bon ben si ont allaient faire une guerre sainte l'attente le suspense du rien qui se passe. un film à 2 francs, histoire minimale? beau décors de nature vers la fin après 1 heure de brouillard s'est tout d'énormes longueurs, une fin pourri il meurt on ne sait pas pourquoi tué par des indiens pour rien sans un mot ? aucun intérêt 1heure 30 pour ça ? pire qu'un drame psychologique au moins il y a un scenario alors que là s'est beaucoup trop simpliste à mon gout ..
Eh ben moi j'ai bien aimé.
C'est pas le film du siècle non plus, et je comprends les commentaires négatifs. J'ai aussi trouvé par moment que certains effets étaient un peu trop appuyés pour être honnêtes, que c'était parfois un peu facile, ou convenu, comme par exemple le coup du super guerrier viril et trop balaize mais qui, en vrai, est gentil et protège le petit nenfant innocent. Peut-être un poil trop dépouillé, et du coup quand même limite longuet : un peu plus de substance, quelques pistes supplémentaires pour nourrir la réflexion auraient été bienvenues (mais peut-être aussi que, justement, c'est ça qui aurait été trop facile, et contraire à l'esprit du film !).
Mais malgré tout, j'ai bien aimé. Bon, alors c'est un film à voir défoncé, hein ! Ce que j'ai fait, et je dois dire que globalement je me suis quand même bien laissé prendre par l'ambiance. Les paysages, nus, majestueux, sauvages, immobiles, à la fois fois calmes et violents, aux couleurs froides et tranchées (beaucoup de filtre bleu), dans lesquels on se laisse absorber, avant d'être réveillés brutalement, frappés, par des scènes d'autant plus violentes qu'elles sont très courtes, comme un coup de poing, que ce soit les scènes de combat ou celles des "visions" du borgne repassées au filtre rouge...
Et puis on s'interroge bien sûr sur le sens. Ce film fait partie de ceux qui nous interrogent tellement qu'ils nous laissent encore songeurs longtemps après la fin du film. Bref, il marque assez pour qu'on ne puisse plus dire qu'il est totalement creux. Mais il est vrai que s'il m'a plu, c'est peut-être aussi qu'il rejoint des réflexions et des préoccupations personnelles. Je me sens assez d'accord avec tout ce qui a été dit plus haut : la Nature, froide, violente et vide de sens (et donc pas vraiment cruelle, puisqu'il n'y a aucune intention derrière cette violence) qui s'impose à un groupe d'hommes, perdus géographiquement aussi bien que métaphysiquement. Le christianisme apparaît comme une construction de l'esprit ridicule face à cette réalité, une tentative désespérée de donner un sens au monde. Mais la vanité de cette tentative apparaît dans les contradictions des personnages, qui prétendent agir dans un but (bâtir une nouvelle Jérusalem) mais errent, tournent en rond, sans savoir trop quoi faire, qui prétendent agir au nom de l'amour mais répandent la violence, se conduisent en barbares - tout en traitant les skraelings de "primitifs" ! -, des soldats du Christ qui, tout en croyant se battre pour ces nouveaux concepts mal digérés vendus par la nouvelle religion à la mode, tels que la fraternité, l'humilité et la lumière se montrent fourbes, orgueilleux, superstitieux... Bref, à côté de la plaque. Vains, ridicules et pitoyables.
Mais face à eux, il y a cette nature énigmatique que ne se laisse pas déchiffrer. Aussi énigmatique et violente que le borgne, qui la représente. Et on finit bien sûr par se demander, du coup, s'il est aussi humain qu'il en a l'air : il ne parle jamais, ne s'exprime jamais même par mimique, paraît sinon indifférent à tout, du moins désinvolte (j'ai cru parfois percevoir comme l'ombre d'un demi-sourire chez lui, qui m'a laissé l'impression qu'il semblait presque s'amuser de la situation...) Il ne parle pas mais le gamin parle pour lui. Evidemment, il le fait parce qu'il faut bien dire quelque chose, pour communiquer avec les chrétiens, et se donner de l'importance auprès d'eux, et ainsi une meilleure chance de survie, pense-t-on au départ. Mais on finit par se demander si c'est du lard ou du cochon... Alors, ce personnage aux qualités de combattant surhumaines, qui plane au-dessus des affres et des sentiments humains qui agitent les autres, qui semble communiquer par la pensée, aux visions sanglantes et apocalyptiques, au visage impénétrable et borgne... Est-ce que ce ne serait pas Odin en personne ?
Odin était borgne : il a donné son oeil au géant Mime pour pouvoir boire à la source du savoir, au pied des racines d'Yggdrasil. Il en a retiré le don de poésie, c'est-à-dire la connaissance de toute chose, et la vision - sanglante et apocalyptique - du Ragnarök : l'inéluctable destruction du monde, et des dieux eux-mêmes. Il cachait son visage mutilé sous un chapeau de paille à large bord, et présidait sans dire un mot aux banquets du valhalla, se contentant d'écouter en silence ses corbeaux Hugin et Munin ( = Pensée et Mémoire) qui lui rapportaient tout ce qu'ils avaient vu en survolant le monde... Le borgne est Odin, ou sa représentation symbolique, il est celui qui accompagne les autres vers la mort, vers l'inévitable destruction, pour les retrouver au Valhalla. Je ne sais pas si Winding Refn s'est documenté ou pas sur les Vikings, mais on retrouve plutôt bien, dans ce film, l'esprit du paganisme germanique tel que le dépeint la mythologie scandinave : la vie est une tragédie douloureuse et qui finit mal. La seule solution au problème du monde est de souffrir avec courage.
Reste le côté christique du "sacrifice" final qui a priori pourrait sembler contredire un peu cette interprétation - qui vaut ce qu'elle vaut ! Pour un dieu païen qui sait tout de la réalité de ce monde, froid et cruel, il est finalement capable de plus de compassion que ces prétendus chrétiens empêtrés dans leurs sordides passions humaines... Mais on peut y retrouver aussi une dimension païenne : le rôle d'Odin est de protéger sa création (symbolisée par l'enfant ?) contre les assauts des géants (la nature, les Indiens) représentant les forces du chaos. Il sait qu'à la fin il sera tué (il sait même comment : il sera dévoré par le loup Fenrir) mais n'a absolument pas peur d'affronter sa propre destruction, ayant depuis toujours intégré le fait qu'elle est inéluctable...
Bon, voilà le genre de pistes, d'interprétations, qui se sont bousculées dans ma caboche. En sachant bien qu'Odin lui-même, probablement, se rirait bien de ma quête de sens. C'est un film d'ambiance, méditatif, à la Aguirre, qui se prête plus à l'émotion - celle qui naît de l'absence d'émotions - qu'à la gamberge...
Personnellement, je crois que j'ai bien aimé, car je n'ai pas pu m'empêcher de regarder jusqu'à la fin, preuve qu'il y a eu quelque chose qui en valait la peine.
Par contre je saurais pas exactement dire quoi...
En un sens il me fait penser au film 'La Route' de John Hillcoat (2009).
dans le pseudo making-of, il est clair que le réalisateur continu à brouiller les pistes, car certaines de ses intentions sont très visibles dans le film et montrent une réelle connaissance de la mythologie scandinave: je n'en dirais pas plus mais réfléchissez au titre du film, au titre du making of et aux visions du personnage principal. le fait que cette mystique scandinave soit mélangée à des références chrétiennes ou qui ont trait à certains classiques de la science fiction comme 2001 l'odyssée de l'espace, participe à cette manoeuvre de diversion.
qu'est ce qu'un film?
en tout cas je viens de le terminer et j'en suis tout impressionné.
je ne regrette rien ...
Si Stalker et Apocalypse Now sont les 2 faces de la même pièce alors Valhalla Rising en est la tranche !!
je comprends tous ceux qui y ont plutôt vu des analogies avec Aguirre,la colère de Dieu mais je maintiens que dans la seconde partie du film la remontée du fleuve et lorsqu'ils s'enfoncent à pieds dans la zone (Terre Sainte/Nouveau Monde) cela m'a évoqué mes 2 films préférés que sont Stalker et Apocalypse Now...bref j'ai adoré et suis impatient de voir Bronson et Pusher !!
Si Stalker et Apocalypse Now sont les 2 faces de la même pièce alors Valhalla Rising en est la tranche !!
je comprends tous ceux qui y ont plutôt vu des analogies avec Aguirre,la colère de Dieu mais je maintiens que dans la seconde partie du film la remontée du fleuve et lorsqu'ils s'enfoncent à pieds dans la zone (Terre Sainte/Nouveau Monde) cela m'a évoqué mes 2 films préférés que sont Stalker et Apocalypse Now...bref j'ai adoré et suis impatient de voir Bronson et Pusher !!
Je n'ai vu ce film que ce w-e en blu- ray chez moi en plein aprèm, j'ai encore les images plein la tête, la musique m'a transportée, les photos sont magnifiques, les acteurs sont époustoufflants de vérité, c'est ce genre de film qui vous pénètre et une petite part reste en vous pour toujours.
Et j'apprends que c'est le même réalisateur qui a fait bronson, film que j'ai également adoré, dans un tout autre style, bien qu'on y retrouve le travail photographique, je peux maintenant dire que je suis fan de Winding Refn !!! Faut que je vois pusher donc !
Merci Nicolas pour ce film !! MERCI !!!!!!!!!!!!!!!!
Pensez qu'il y ait un rapport avec "Lucifer Rising" de K. Anger ?
De la poesie tellurique a l'état pur. Un film qui questionne sans deranger. Qui nous laisse le choix des questions a l'inverse d'autres films qui nous polluent les yeux avec celles-ci. Valhalla Rising ou la preuve que le silence est le plus beau des chant.
Ce film n'est ni une merveille ni un nanard.
Il n'est pas destiné aux cinéphiles à proprement parlé mais plutôt aux ASATRUAR.
Il est comme ces films qui démystifie par exemple Jesus, en montrant un simple homme qui avait une vie bien humaine (avec femme, etc...) mais qui avait une philosophie de vie un peu différente. D'un côté on se fait des ennemis, de l'autre, des adeptes. Ses adeptes transmettent cette philosophie (si elle persiste) de génération en génération plus ou moins modifiée ou réinterprétée. Le personnage créateur de cette philosophie lui aussi reste dans les pensées communes mais il est de plus en plus mystifié, encensé, voir déifié (divinisé). C'est comme ça que naissent les mythologies, les sectes (dans une moindre mesures) ou les religions (qui ne sont que des sectes qui ont été officialisées). Pour en revenir au film je dirais qu'en tant qu' Asatruar; ce film me dit:
et co..ard tu vois ta religion est aussi basé sur de simples histoires d'Hommes qui ont inventés tout un univers mythologique sur un gars bizard que personne ne comprenait.
J'ai bien aimé ce film, qui m'a hypnotisé avec ses images et son ambiance étrange, une sorte de trip visuel.
Par contre, qu'il soit décrit comme un chef-d'oeuvre, un truc élitiste ou encore une réflexion métaphysique profonde, là je rigole. Dire cela, c'est se faire mousser inutilement ; ce film n'a rien d'intellectuel ou de métaphysique.
On peut le voir aussi en regardant les bonus, l'auteur a plutôt l'air d'un escroc que d'un génie (pour ce qui est de ce film), un sorte de peintre qui pondrait une toile blanche qu'on devrait prendre pour une oeuvre philosophique.
De plus je reproche au film de reprendre de manière un peu trop visible des éléments d'autres oeuvres archi connues, ça fait un peu recueil de "citations" cinématographique parfois.
Bref, pour moi ce film peut être un bon délire visuel générateur de sensations étranges si on se laisse guider par une certaine sensibilité. Inutile de chercher plus loin des vertus imaginaires.
....ce besoin de faire des phrases....ça sert peut être à celà un film. Pourtant c'est très simple :on aime ou on n'aime pas. On entre dedans ou pas. On reste scotché devant ou ps ; Pas la peine de se prendre plus la tête ni de partir dans des délires analytico- littéraires ni sombrer dans l'insulte.
Moi j'ai aimé. Et ce film supporte la comparaison avec Dead Man ou Aguirre (qui reste quand même au dessus)
Ce film m'a beaucoup plus car c'est une autre fçon de voir les films autres que des putains de films américains avec toujours la meme fin etc.....Il ne pas oublier non plus que tout est relatif.....Pourquoi si le scénario n'a ni queue ni tete il serait nul (ce que je n'approuve pas) chacun c'est gout ce film n'a pas était fait pour gagner de l'argent et je pense que chacun c'est si le film ne vous a pas plus ok on s'en bas les couilles mais arreter de le critiquer a ce point c'est facile de crouve ou critiquer quelque chose qu'on aime pas.....C'est un film original. Et parfois un silence vaux beaucoup plus dire de chose qu'une parole......
Ce film ne contient pas beaucoup de paroles il ya des symbole, qui ont des significations cachées ...Si vous voulez des paroles et des sentiments bien montrés regarder vous un bon film de cul c'est plus pour vous !
Un film qui donne un sens au cinéma , véritable oeuvre d'art , métaphorique et mystique , une véritable transe hypnotique , de plus tellement dense et chargé de sens , que tous a part les gens lobotomisés par le cinéma de spectacle , peuvent y trouver de quoi réfléchir et méditer ! De plus tout y est excellent et approprié , l'image , le son , le jeu , bref un chef-d'oeuvre !
Sans même parler du film, je trouve intéressant de voir que pour beaucoup des commentaires négatifs, ce sont la syntaxe, le vocabulaire et l'orthographe qui sont "à chier".
Il faut être un minimum cinéphile pour l'aimer (j’entends par là voir le ciné comme pouvant être autre chose qu'un divertissement) ; c'est une condition sinequanone, mais ça ne suffira pas, comme l'a dit l'auteure de la critique, c'est en plus et très largement une question de sensibilité.
PS : ceux qui peuvent faire mieux blablabla, svp j'achète du pop corn et attends vos videos, qu'on rigole un peu Comment peut-on être aussi stupide ? Oui, là je vois pas comment appeler ça autrement.
@cinéaste1 : C'est pas toi la terreur des mouches crevées ?
Enfin un vrai film, qui s éloigne des desseins d Hollywood. Un vrai travail de l image, de la bande son. Un film n a pas besoin de dialogues pour être bon ( je suis amateur de films muets).
Ce n est pas parce que tout se barre de la salle que c est un mauvais, comme ce n est pas parce qu un film fait salle comble qu il est bon ( bienvenu chez les intouchables ).
Ce n est pas un film faussement philosophique comme southland tales qui repose uniquement sur le casting et les effets spéciaux. Ici , c est casting et budget minimal pour un film qui soulève de nombreuses interrogations
@Bernie_liege :
Tout a fait d'accord avec vous. Beaucoup de personne frustrees utilisent leur connaissance 'culturelle' pour se la peter et enfoncer les autres.
@Bernie_liege :
pourquoi "homme blanc" et pas homme tout court?
Car qu"il soit jaune,blanc,noir...religieux ou athées partout c la meme haine et la meme folie....
En parcourant les commentaires, j'y ai vu beaucoup d'ignorance et de violence dans des propos qui ne mérite guère d'interêt. Dificile d'expliquer à certains que le fait qu'ils ne possèdent pas les clés de compréhension du film ne veut pas dire que celui-ci est nul. Ne vous arretez pas aux apparances et essayez plutôt de voir au-delà, vous en sortirez plus inteligent. Ce film possède pour moi une grande profondeur dans le sens où il exploite des thèmes notoires comme la nature humaine ou encore sur l'origine de l'homme. Je ne m'étenderais pas mais c'est à mon sens un très bon film. Et pour les incultes qui pensent avoir la prétention de faire bien mieux essayez réellement de vous confronter au moins au travail vidéo, j'en fait et sachez que vous vous rendrez compte de l'ampleur du travail aporté dans ce film...Mon dieu Tarkovski se retournerait dans sa tombe !
Clamer que ceux qui n'aiment pas le film n'ont pas les "clés de compréhension" ou ne sont pas assez intelligents est d'une bêtise sans fond.
D'abord, parce que, aux dernières nouvelles, l'art (puisque c'est bien de ce dont on parle) est subjectif. C'est le but : l'art doit évoquer quelque chose en fonction de la sensibilité du spectateur/public.
Ensuite, parce qu'il y en a marre de voir des guignols se réfugier derrière les "clés de compréhension" pour vendre de la merde à des gogols. C'est le bien connu problème des Beaux arts, où les étudiants passent plus de temps à apprendre à vendre un concept qu'à appesantir sur la technique nécessaire à la création d'une oeuvre. Le carré blanc sur fond blanc, c'était sympa il y a un siècle, quand c'était une oeuvre transgressive et unique. À l'inverse des merdes que pondent quotidiennement les "artistes" contemporains qui, malgré leur nullité confondate, sont d'un conformisme insupportable.
C'est un peu la même chose pour Valhalla Rising : après Apocalypse Now, Stalker et compagnie - qui portaient tous un message à l'attention des sociétés dans lesquelles ils ont été réalisés -, ce film fait un peu pitié.
Parce qu'il ne suffit pas de faire des plans psychédéliques tous plus chiants les uns que les autres, de glisser deux trois sous-entendus philosophiques sur le but de l'être humain, ou de "s'éloigner des desseins d'Hollywood" pour faire un bon film.
Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une daube : les plans sont magnifiques, et ça sauve en partie le film, mais je me suis forcé à ne pas arrêter le DVD à plusieurs reprises, et ce n'est clairement pas bon signe, sachant que je suis quand même bon public.
Pour moi ce film exprime parfaitement la dualite au quel chaque homme est confronte dans sa vie et le sentiment de mal etre et d'angoisse qu'il engendre en effet le lien entre l'enfant et le borgne en ai le parfait exemple car si on y reflechis un peu pourquoi aurait il epargner l'enfant ?cette acte qui va totalement a l'zncobtre de toute les action du borgne avant illustre parfaitement cette dualite en effet meme un etre bestial peu en epargner un autre plus fragile mais sa bonte soufaine va lui couter cher car elle va remettre en questuon tout ces actes de violences qui l'on faconnee et qui a terme represente son identite social et quand un homme perd son identite il n'est plus le long viyage qu'il va entreprendre est la metaphore du viyage interieur que chacun fait pour apprendre a se connaitre la presence des chretiens est aussi une preuve de la dualite car le viking doit choisire entre croire entre plusieur ou un dieux ,la scene ou il empile des cailloux est aussi revelatrice pour moi elle est tres importante car c'est l'un des seuls moment ou le borgne ne detruit pas mais cree quelque chose ainsi ce qui peu etre vu commz un suicide quand il plonge dan la riviere est pour moi une renaissance le borgne est un homme nouveau il abandonne la violencr ce qui es vrai car on meu remarquer qu'elle ne vient plus du tout de lui a la fin du film. Pour moi ce film est un veritable guide pour les personnes qui voudrais apprendre a mieux ce connaitre mais bien sur ce n'est qu'un point de vue et une interpretation totalement subjectif mais je le conseil pour les spectateur qui apprecie la beaute car ce film est esthetiquement epoustouflant autant visuellement que auditivement et qui aime avoir l'esprit et les sens titiller.
Questions de mythologie nordique
Sur Valhalla Rising (2009) de Nicolas Winding Refn
En 2009, Nicolas Winding Refn – réalisateur danois connu pour la trilogie Pusher et le long métrage Drive qui lui valut le prix de la mise en scène à Cannes en 2011 – présenta aux amateurs de cinéma Valhalla Rising, un film de Vikings déconcertant, alternant scènes de violence et moments contemplatifs. Le film fut coscénarisé par Refn et Roy Jacobsen –écrivain norvégien, membre de l’Académie norvégienne de langue et de littérature. Valhalla Rising est sans doute le film le plus hermétique que Refn ait réalisé jusqu’à présent : sans connaissances de l’histoire et de la mythologie nordique, il n’est tout simplement pas envisageable de le comprendre pleinement. En effet, le film repose essentiellement sur des éléments intertextuels formant une toile qu’il revient au spectateur de décrypter.
Commençons par déchiffrer le titre du film : « rising » peut signifier « soulèvement » ou « résurrection » et « Valhalla » – en français, la « Halle des Occis » 1 – désigne le séjour des einheri, de valeureux guerriers décédés au combat et obéissant à Odin (le dieu principal de la mythologie nordique). Ce titre, comme nous allons le démontrer, a valeur métonymique : il doit être compris à la fois comme « le soulèvement d’Odin » et « la résurrection de la religion nordique ».
Pourquoi ? Tout d’abord parce que nombre d’indices laissent penser que le Borgne – le protagoniste mutique du film – n’est autre qu’Odin ou son avatar terrestre : tout comme le dieu nordique, le Borgne n’a qu’un œil et peut voir l’avenir par le biais de rêves ou de visions – Odin a acquis ces pouvoirs en obtenant le droit, au prix d’un de ses yeux, de boire à la source de sagesse et d’intelligence gardée par le géant Mimir 2. De plus, en tant que gladiateur (Odin est entre autres le dieu des esclaves 3) et surhomme (le nom « Odin » signifie « fureur sacrée » 4), le Borgne rappelle incontestablement les berserkir, ou « chemises d’ours » 5 – guerriers enragés qui vont nus au combat et ne craignent ni le fer, ni le feu –, servant Odin. Observons d’ailleurs que dans la scène où le Borgne se libère de ses liens et tue ses geôliers, Refn utilise des cris d’ursidés pour marquer chacun de ses coups.

Par ailleurs, le générique inaugural du film, qui relate une opposition entre païens et chrétiens 6, donne d’emblée une explication au titre : les pratiquants de la religion nordique se raréfient et il faut qu’Odin remédie à cela. Ce n’est donc pas un hasard si le film commence en Écosse – très certainement au douzième siècle de notre ère – dans une tribu de Gael-Galls, c’est-à-dire des « celtes-étrangers » en langue celtique 7 : les Gael-Galls formaient une société mixte, à la fois scandinave et picte. Bien que l’on ne sache que peu de choses sur cette société, les chercheurs estiment qu’elle a partiellement résisté à la christianisation jusqu’au treizième siècle 8 ; comparativement, les pays scandinaves se sont tous convertis au christianisme autour de l’an 1000.
Si le film commence dans un clan Gael-Gall, c’est pour que le Borgne puisse approcher le jeune garçon qui s’occupe d’apporter aux gladiateurs leurs pitances. Cet enfant, auquel la pratique de la religion nordique n’est pas étrangère vu le milieu dont il provient – un clan païen –, est celui que le Borgne a choisi pour réinsuffler une nouvelle vie aux croyances païennes. Pour mener à bien son objectif, le Borgne doit initier l’enfant. Autrement dit, il faut que la relation que le Borgne entretient avec l’enfant devienne une hiérophanie (i.e. une manifestation du sacré) pour ce dernier. Dès lors, le premier acte divin que le Borgne va réaliser est l’élimination de l’entièreté du clan qui le garde prisonnier. Conséquence de ce que Régis Boyer appelle la dialectique « destin-honneur-vengeance » : si une personne vient s’intercaler entre un personnage exceptionnel (dieu ou héros) et son honneur qui est d’accomplir son destin, il a le droit sacré – ou plutôt la nécessité contraignante – de se venger 9.
N’ayant plus personne vers qui se tourner, l’enfant qui a été épargné par le Borgne, suit ce dernier et devient son ami. Au cours de leur errance dans le paysage désolé des Highlands, ils rencontrent des croisés scandinaves en route pour Jérusalem ; ceux-ci ont fait une escale pour trucider quelques païens. Ne sachant pas qu’ils vont être l’objet d’une némésis (i.e. une vengeance divine) et permettre la suite de l’initiation de l’enfant, les croisés invitent le Borgne et son jeune compagnon à les accompagner dans leur expédition mandatée par l’Église. Après une nuit de réflexion, le Borgne accepte leur proposition. Mais il s’agit bien entendu d’une mascarade : un des surnoms d’Odin est Bọlverkr, « Fauteur-de-Malheur » 10 ; celui-ci lui fut attribué par les géants en raison de sa fourberie et de sa cruauté.
Pour preuve, lors du voyage maritime, le bateau est pris dans un épais brouillard sans fin qui en réalité n’est autre que la brume du Niflheimr : l’étymologie du mot nifl « est discutée, mais en définitive, il semble bien qu’il doive s’expliquer par l’idée de “brouillard”, d’“obscurité” » 11. Dans la religion nordique, le Niflheimr – ou « monde de l’obscur » –, se trouvant à Útgarðr – le « monde extérieur » –, est séparé de Miðgarðr – l’immense domaine qu’habitent les hommes – par la mer 12. C’est au cœur du Niflheimr qu’Odin – également dieu des morts – a précipité la déesse Hel pour la charger de veiller sur l’Enfer scandinave 13. Et c’est précisément là que le Borgne mène l’enfant et les croisés. Refn utilise d’ailleurs un effet de martelage pour nous le faire comprendre : lorsque le Borgne est maudit par le geôlier qu’il éventre, lorsque l’enfant parle des origines du Borgne et lorsque le chef imagine où le brouillard les emmène, il est effectivement à chaque fois question des Enfers.
Précisons toutefois que Refn associe les Enfers au Nouveau Monde. Cela lui permet de détrôner Christophe Colomb – l’éventuelle découverte du Nouveau Monde par les Vikings est le sujet d’un ardent débat au sein de la communauté scientifique 14 – et de faire échos aux trois sagas – la Saga d’Eiríkr le Rouge, la Saga des Groenlandais et le Dit des Groenlandais – qui traitent supposément du sujet. En effet, aussi bien dans les sagas que dans le film, les indigènes entrent en conflit avec les Scandinaves. Toutefois, alors que les textes appellent les indigènes skroelingjar – d’après Régis Boyer, « ce mot contient une idée de “tordu”, au sens physique du terme, de déguenillé, de minable, on ne sait s’il s’appliquait aux Algonquins ou aux Inuits ou encore à l’ethnie appelée Beothuk » 15 –, Refn les fait plutôt ressembler aux Indiens bien bâtis des westerns ou encore à ceux apparaissant dans les romans gothiques de Charles Brockden Brown – c’est-à-dire forts, dangereux et furtifs comme des Amazones. La raison de ce choix s’explique par le fait que les Indiens sont associés aux morts du Niflheimr : tout comme le Scandinave qui disparaît mystérieusement avant de revenir sous la forme d’un revenant, ils sont torses nus et portent un même grimage orangé.

Aux Enfers, l’initiation de l’enfant continue avec le spectacle offert par la déchéance des croisés : après avoir essuyé de nombreuses pertes parmi leurs rangs à cause des attaques indiennes, les croisés, désespérés et persuadés que Dieu n’existe pas, sombrent dans la folie en transgressant les règles de la communauté (viol, homosexualité). Apparaît alors le Scandinave disparu. Celui-ci annonce que le Borgne parle – seuls les élus (lui et l’enfant) sont effectivement admis à l’entendre –, leur révélant qu’ils sont à présent en Enfer. Cette annonce mène à une bataille à la suite de laquelle les non-croyants et les ennemis du Borgne sont éliminés. Seuls deux Scandinaves continuent leur route avec le Borgne et l’enfant.
Au sommet d’une colline, les Scandinaves reçoivent via l’enfant des réponses à leurs questions existentielles – l’enfant est à présent devenu le prophète du Borgne : nous apprenons que la façon dont un homme meurt n’est pas sans avoir de conséquences sur la vie après la mort – mourir à la suite d’un combat octroie le droit de rester au Walhalla – et que seul l’enfant parviendra à construire un bateau et retourner en Europe. L’enfant et le Borgne quittent ensuite les Scandinaves et atteignent la côte. Face au spectacle offert par la mer, le Borgne, cerné par les Indiens, rencontre son destin : les Indiens, en réalité des einheri obéissant à son commandement, sont là pour l’affranchir de son enveloppe humaine.

Cette idée est soutenue par le flash-back métaphorique inséré au moment du meurtre : on voit le Borgne s’immergeant intégralement dans l’eau à côté du monticule de pierre – symbole de la revivification de la mythologie nordique à partir de la destruction du culte chrétien – que celui-ci avait construit tandis que les Scandinaves sombraient dans la folie. Odin étant associé à l’élément eau 16, il est alors clair que le Borgne retourne à son état divin d’origine.
Lorsque le Borgne n’est plus, les Indiens s’en vont, laissant l’enfant seul face au destin qui lui a été promis. L’horizon que ce dernier observe est alors envahi par un fondu enchaîné prenant l’apparence d’un liquide bleu azur. Celui-ci laisse place aux Highlands embrumées du début du film : la brève apparition du visage du Borgne dans le brouillard nous apporte alors, dans ce qui s’avère être l’épilogue du film, la preuve qu’Odin veille toujours.
Questions de mythologie nordique
Sur Valhalla Rising (2009) de Nicolas Winding Refn
En 2009, Nicolas Winding Refn – réalisateur danois connu pour la trilogie Pusher et le long métrage Drive qui lui valut le prix de la mise en scène à Cannes en 2011 – présenta aux amateurs de cinéma Valhalla Rising, un film de Vikings déconcertant, alternant scènes de violence et moments contemplatifs. Le film fut coscénarisé par Refn et Roy Jacobsen –écrivain norvégien, membre de l’Académie norvégienne de langue et de littérature. Valhalla Rising est sans doute le film le plus hermétique que Refn ait réalisé jusqu’à présent : sans connaissances de l’histoire et de la mythologie nordique, il n’est tout simplement pas envisageable de le comprendre pleinement. En effet, le film repose essentiellement sur des éléments intertextuels formant une toile qu’il revient au spectateur de décrypter.
Commençons par déchiffrer le titre du film : « rising » peut signifier « soulèvement » ou « résurrection » et « Valhalla » – en français, la « Halle des Occis » 1 – désigne le séjour des einheri, de valeureux guerriers décédés au combat et obéissant à Odin (le dieu principal de la mythologie nordique). Ce titre, comme nous allons le démontrer, a valeur métonymique : il doit être compris à la fois comme « le soulèvement d’Odin » et « la résurrection de la religion nordique ».
Pourquoi ? Tout d’abord parce que nombre d’indices laissent penser que le Borgne – le protagoniste mutique du film – n’est autre qu’Odin ou son avatar terrestre : tout comme le dieu nordique, le Borgne n’a qu’un œil et peut voir l’avenir par le biais de rêves ou de visions – Odin a acquis ces pouvoirs en obtenant le droit, au prix d’un de ses yeux, de boire à la source de sagesse et d’intelligence gardée par le géant Mimir 2. De plus, en tant que gladiateur (Odin est entre autres le dieu des esclaves 3) et surhomme (le nom « Odin » signifie « fureur sacrée » 4), le Borgne rappelle incontestablement les berserkir, ou « chemises d’ours » 5 – guerriers enragés qui vont nus au combat et ne craignent ni le fer, ni le feu –, servant Odin. Observons d’ailleurs que dans la scène où le Borgne se libère de ses liens et tue ses geôliers, Refn utilise des cris d’ursidés pour marquer chacun de ses coups.

Par ailleurs, le générique inaugural du film, qui relate une opposition entre païens et chrétiens 6, donne d’emblée une explication au titre : les pratiquants de la religion nordique se raréfient et il faut qu’Odin remédie à cela. Ce n’est donc pas un hasard si le film commence en Écosse – très certainement au douzième siècle de notre ère – dans une tribu de Gael-Galls, c’est-à-dire des « celtes-étrangers » en langue celtique 7 : les Gael-Galls formaient une société mixte, à la fois scandinave et picte. Bien que l’on ne sache que peu de choses sur cette société, les chercheurs estiment qu’elle a partiellement résisté à la christianisation jusqu’au treizième siècle 8 ; comparativement, les pays scandinaves se sont tous convertis au christianisme autour de l’an 1000.
Si le film commence dans un clan Gael-Gall, c’est pour que le Borgne puisse approcher le jeune garçon qui s’occupe d’apporter aux gladiateurs leurs pitances. Cet enfant, auquel la pratique de la religion nordique n’est pas étrangère vu le milieu dont il provient – un clan païen –, est celui que le Borgne a choisi pour réinsuffler une nouvelle vie aux croyances païennes. Pour mener à bien son objectif, le Borgne doit initier l’enfant. Autrement dit, il faut que la relation que le Borgne entretient avec l’enfant devienne une hiérophanie (i.e. une manifestation du sacré) pour ce dernier. Dès lors, le premier acte divin que le Borgne va réaliser est l’élimination de l’entièreté du clan qui le garde prisonnier. Conséquence de ce que Régis Boyer appelle la dialectique « destin-honneur-vengeance » : si une personne vient s’intercaler entre un personnage exceptionnel (dieu ou héros) et son honneur qui est d’accomplir son destin, il a le droit sacré – ou plutôt la nécessité contraignante – de se venger 9.
N’ayant plus personne vers qui se tourner, l’enfant qui a été épargné par le Borgne, suit ce dernier et devient son ami. Au cours de leur errance dans le paysage désolé des Highlands, ils rencontrent des croisés scandinaves en route pour Jérusalem ; ceux-ci ont fait une escale pour trucider quelques païens. Ne sachant pas qu’ils vont être l’objet d’une némésis (i.e. une vengeance divine) et permettre la suite de l’initiation de l’enfant, les croisés invitent le Borgne et son jeune compagnon à les accompagner dans leur expédition mandatée par l’Église. Après une nuit de réflexion, le Borgne accepte leur proposition. Mais il s’agit bien entendu d’une mascarade : un des surnoms d’Odin est Bọlverkr, « Fauteur-de-Malheur » 10 ; celui-ci lui fut attribué par les géants en raison de sa fourberie et de sa cruauté.
Pour preuve, lors du voyage maritime, le bateau est pris dans un épais brouillard sans fin qui en réalité n’est autre que la brume du Niflheimr : l’étymologie du mot nifl « est discutée, mais en définitive, il semble bien qu’il doive s’expliquer par l’idée de “brouillard”, d’“obscurité” » 11. Dans la religion nordique, le Niflheimr – ou « monde de l’obscur » –, se trouvant à Útgarðr – le « monde extérieur » –, est séparé de Miðgarðr – l’immense domaine qu’habitent les hommes – par la mer 12. C’est au cœur du Niflheimr qu’Odin – également dieu des morts – a précipité la déesse Hel pour la charger de veiller sur l’Enfer scandinave 13. Et c’est précisément là que le Borgne mène l’enfant et les croisés. Refn utilise d’ailleurs un effet de martelage pour nous le faire comprendre : lorsque le Borgne est maudit par le geôlier qu’il éventre, lorsque l’enfant parle des origines du Borgne et lorsque le chef imagine où le brouillard les emmène, il est effectivement à chaque fois question des Enfers.
Précisons toutefois que Refn associe les Enfers au Nouveau Monde. Cela lui permet de détrôner Christophe Colomb – l’éventuelle découverte du Nouveau Monde par les Vikings est le sujet d’un ardent débat au sein de la communauté scientifique 14 – et de faire échos aux trois sagas – la Saga d’Eiríkr le Rouge, la Saga des Groenlandais et le Dit des Groenlandais – qui traitent supposément du sujet. En effet, aussi bien dans les sagas que dans le film, les indigènes entrent en conflit avec les Scandinaves. Toutefois, alors que les textes appellent les indigènes skroelingjar – d’après Régis Boyer, « ce mot contient une idée de “tordu”, au sens physique du terme, de déguenillé, de minable, on ne sait s’il s’appliquait aux Algonquins ou aux Inuits ou encore à l’ethnie appelée Beothuk » 15 –, Refn les fait plutôt ressembler aux Indiens bien bâtis des westerns ou encore à ceux apparaissant dans les romans gothiques de Charles Brockden Brown – c’est-à-dire forts, dangereux et furtifs comme des Amazones. La raison de ce choix s’explique par le fait que les Indiens sont associés aux morts du Niflheimr : tout comme le Scandinave qui disparaît mystérieusement avant de revenir sous la forme d’un revenant, ils sont torses nus et portent un même grimage orangé.

Aux Enfers, l’initiation de l’enfant continue avec le spectacle offert par la déchéance des croisés : après avoir essuyé de nombreuses pertes parmi leurs rangs à cause des attaques indiennes, les croisés, désespérés et persuadés que Dieu n’existe pas, sombrent dans la folie en transgressant les règles de la communauté (viol, homosexualité). Apparaît alors le Scandinave disparu. Celui-ci annonce que le Borgne parle – seuls les élus (lui et l’enfant) sont effectivement admis à l’entendre –, leur révélant qu’ils sont à présent en Enfer. Cette annonce mène à une bataille à la suite de laquelle les non-croyants et les ennemis du Borgne sont éliminés. Seuls deux Scandinaves continuent leur route avec le Borgne et l’enfant.
Au sommet d’une colline, les Scandinaves reçoivent via l’enfant des réponses à leurs questions existentielles – l’enfant est à présent devenu le prophète du Borgne : nous apprenons que la façon dont un homme meurt n’est pas sans avoir de conséquences sur la vie après la mort – mourir à la suite d’un combat octroie le droit de rester au Walhalla – et que seul l’enfant parviendra à construire un bateau et retourner en Europe. L’enfant et le Borgne quittent ensuite les Scandinaves et atteignent la côte. Face au spectacle offert par la mer, le Borgne, cerné par les Indiens, rencontre son destin : les Indiens, en réalité des einheri obéissant à son commandement, sont là pour l’affranchir de son enveloppe humaine.

Cette idée est soutenue par le flash-back métaphorique inséré au moment du meurtre : on voit le Borgne s’immergeant intégralement dans l’eau à côté du monticule de pierre – symbole de la revivification de la mythologie nordique à partir de la destruction du culte chrétien – que celui-ci avait construit tandis que les Scandinaves sombraient dans la folie. Odin étant associé à l’élément eau 16, il est alors clair que le Borgne retourne à son état divin d’origine.
Lorsque le Borgne n’est plus, les Indiens s’en vont, laissant l’enfant seul face au destin qui lui a été promis. L’horizon que ce dernier observe est alors envahi par un fondu enchaîné prenant l’apparence d’un liquide bleu azur. Celui-ci laisse place aux Highlands embrumées du début du film : la brève apparition du visage du Borgne dans le brouillard nous apporte alors, dans ce qui s’avère être l’épilogue du film, la preuve qu’Odin veille toujours.