Une Semaine, un Chapitre

(ou un peu plus...)

Pour elle, un film de Fred Cavayé

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pour elle
Pour Elle, réalisé par Fred Cavayé est un film choc. Un thriller dynamique, original, qui ne se perd pourtant pas dans l’action : certains longs plans fixes, le hors-champ, ou encore l’utilisation du flou, sont autant d’indices d’une mise en forme réfléchie et émouvante.

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Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre premier

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- Johanna, enfin ! Mais relève ta canne à pêche !
Johanna, emmêlée dans ses robes, ses jupons et son pull de laine miroitant, laisse tomber la canne sous le poids du poisson. John, fort heureusement, s’agrippe à elle et sort de l’eau un goujon de quelques centimètres.
- Je préférerais que tu ais joué la comédie plutôt que non ! s’exclame John, outré. Enfin, comment veux tu devenir un vrai cow-boy et prendre ma relève si tu ne sais pas même pêcher un minuscule poisson ?
John, le long du soleil couchant, a un teint formidable: halé et doré à souhait. Son jean magnifiquement ceintré, se termine par des santiags finement ciselées et une chemise à carreau du plus bel effet.

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La critique de L’art de la pensée négative de Bârd Breien, en avant première.

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L'art de la pensée négativeL’art de la pensée négative de Bârd Breien est un bel ovni. Film norvégien, d’abord, et il y en a peu qui viennent jusqu’aux spectateurs français.
Film au parti-pris osé, ensuite : Geirr, cloué dans un fauteuil roulant à la suite d’un accident s’ensauvage de jour en jour. Sa femme Ingvild fait appel à un groupe d’handicapés mené d’une main de fer par Tori, grande adepte de la méthode positive. Avec elle, pas de problème, et si quelque chose dépasse, il suffit de cracher son venin dans le petit sac présent à cet effet.

La rencontre commence mal puisque Geirr n’hésite pas à utiliser un extincteur pour faire fuir le groupe. Mais Marte au sourire constant, Gard en apparence serviable et parfait, Lillemor aux jolis cheveux, Asbjorn qui ne parle pas et leur mentor Tori sont soudés, positifs et souriants.
Ils entrent et pour eux, tout bascule.

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Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen

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Vicky Cristina Barcelona
Vicky Cristina Barcelona… Un titre à la fois mystérieux et évocateur : les femmes, l’Espagne… Vicky Cristina Barcelona, ou peut-être Vicky Cristina Maria Eléna.
Le titre se prononce, tel une incantation, il se répète, comme la principale chanson du film, espagnole et entêtante, atmosphère à elle seule, mêlée aux verres de vins et à l’air chaud de la ville aux couleurs de Gaudi.

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Appaloosa d'Ed Harris

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Appaloosas Quel titre évocateur au parfum tendrement équin !
Ed Harris nous plonge dans le quotidien d’une ville divinement nommée (Appaloosa) où sévissent Bragg et ses acolytes, friands d’alcools, de femmes, de bagarres et de meurtres.
Virgil Cole (Ed Harris) et Everett Hitch (Vigo Mortensen) sont embauchés pour y faire régner l’ordre. Nommés shérif et shérif adjoint, ils surveillent la ville du bout de leurs revolvers protecteurs, tout en faisant la rencontre d’ Allie (Renée Zellweger), une jeune femme polie au visage jovial et aux manières volages.

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I've been to paradise...

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Une bonne nouvelle en cette journée bien grise à Paris : une semaine un chapitre redémarre, et in extremis…
30 heures de voyage en avion (en comptant l’escale de 4 heures et demi à Hong Kong avec la découverte visuelle mais non gustative d’une soupe à l’hippocampe et d’une soupe au lait de coco et au gras de crapaud pour le dessert), c’était beaucoup trop d’heures en l’air, principalement quand dix minutes se passent dans un magistral orage. Des éclairs apocalyptiques, l’avion brinqueballé en haut, en bas, à gauche, à droite (il danse, au rythme des stroboscopes) et le commandant de bord qui le dit ; plus que deux minutes et enfin c’est fini… Et moi qui me dis : il reste encore 11 heures d’avion…

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L'Opéra en général, Les Noces de Figaro en particulier

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Aller à l’Opéra : vaste expérience, à faire au moins une fois, pour voir, et pour entendre, surtout. Fermer les yeux quelques minutes, juste pour écouter un passage de l’orchestre symphonique, ou le spectacle virevoltant d’une voix qui avoue son amour ou crie sa douleur.

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Amour va-t'en : dénouement, chapitre 9 (sur 9)

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- Monsieur, je crois bien que le vide vous aime.
Adella, vraisemblablement, a beaucoup vieilli depuis la photo du journal, ce qui a bien indisposé Emile au premier abord, d’autant que ses joues rebondies descendent dangereusement comme des bajoues vermeilles de coq.

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Amour va-t'en : chapitre 8 (sur 9)

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- On vous a pas raté, si je puis me permettre.

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Amour va-t'en : chapitre 7 (sur 9)

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« Cet être, quel qu’il soit vous aime. »
Le couperet vient d’asphyxier Emile.

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