2 Presque tous les jours, un ou deux employés ramassent les quelques pauvres feuilles qui ont eu le malheur de tomber sur les pelouses de la résidence… Avec un balai, ils en auraient pour dix minutes. Avec leur espèce de truc électrique qui fait un boucan du diable, ça leur prend une heure.
Quel bonheur d’entendre ce doux bruit le samedi matin à 7h45…

3 Le matin, pour s'habiller, il faut réfléchir à l'envers. L'hiver, les températures vont généralement de 8 degrés le matin à 24 l'après midi (quand il pleut pas...)
S'il fait beau, évidemment, c'est pas mal de mettre un tee shirt. Mais beau temps rime avec climatisation dans les salles de classe. Il ne faut donc pas oublier son sweet et son plus gros manteau.
S'il pleut et s'il fait froid, il serait en réalité plus intelligent de venir en cours en tee shirt, car les salles de classe sont alors chauffées pour donner l'impression du plein été : presque irrespirable.

4 Prendre le bus c’est aller en aveugle : pas d’horaires, pas de nom d’arrêt… Il faut descendre à l’intuition ou rester pendant le trajet fixé sur le nom des rues en faisant sa prière.

5 Los Angeles est un immense poulpe constitué d’immenses autoroutes. Et pourtant, de 9h30 à 19h le soir, tout est bouché.

6 Les hélicoptères… Pas un jour ne se passe ici sans qu’à un certain moment de la journée, le soir de préférence, vous entendiez un hélicoptère. C’est le moyen le plus coûteux que la ville a trouvé pour surveiller et pourchasser les brigands. Oui oui.

7 Quand vous allez au restaurant, tout semble abordable, et même pas cher. C’est normal. Sur la note, la taxe n’est pas comptée : il faut l’ajouter soi-même, et ne pas oublier le tip (pourboire) qui doit être entre 10 et 15% de la note ! Exemple : vous avez mangé pour 17 dollars. Il faut en réalité payer au moins 22 dollars. Voilà un système bien compliqué et il n’est pas rare de voir les gens sortir leur téléphone pour calculer la taxe et le pourboire à donner…

8 Quand il pleut à Los Angeles, c’est la catastrophe. Toute rue qui se respecte se transforme en rivière et les parkings en lac.

9 Les feux rouges Pour traverser une rue il faut être en condition physique excellente. Généralement, les passants n’ont qu’une dizaine de seconde pour traverser (une rue américaine bien sûr, c’est à dire des voies très larges). Il faut donc marcher vite et dans certains cas, courir.
Deuxième problème : la raréfaction des passages cloutés… Quelquefois, pour rallier l’autre côté de la rue, il faut marcher cinq minutes pour en trouver un (ou traverser à la sauvage, en courant, ce que je fais parce que je préfère m’épuiser en courant et rentrer plus vite plutôt que d’aller sagement au prochain ralliement pour piétons).

10 En voiture, les feux rouges ne sont pas plus logiques : on ne s’arrête pas à côté d’eux mais en face d’eux puisqu’ils sont situés de l’autre côté de la rue… Déstabilisant au départ…