Nicolas Winding Refn aime surprendre. Bronson, attendu comme un énième film sur un prisonnier violent, est en réalité dévoué à la question de l’art et au rapport entre création et violence.
Rien de plus normal, dès lors, que Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising), attendu comme un film sur les vikings façon Conan Le Barbare, se transforme en un conte métaphysique et expérimental.
Le Guerrier silencieux (Valhalla Rising) : métaphysique en pays Viking
Chouchouté par Ariane le 03 février à 17:32
Twilight 2, le bien foutu…
Dans Twilight 2, les aventures de Bella repartent de plus belle, ses interrogations aussi. Le film, bien plus mélancolique que le précédent décortique les désespoirs adolescents : sentiment d’abandon, difficulté d’être différent, réveil des pulsions pour un résultat tragique et un changement de vie radical.
Chouchouté par Ariane le 20 novembre à 23:17
A l’origine, il y a le bâtiment
A l’origine, de Xavier Giannoli, est un film réaliste, tiré d’une histoire vraie : Philippe Miller profession arnaqueur, se rend dans un village rongé par le chômage où, quelques années plus tôt, l’arrêt de la construction de l’autoroute a enraciné les habitants dans la misère.
Poussé par certains distributeurs et le conseil municipal, il finit par prendre en charge la réouverture des travaux en se faisant passer pour le directeur d’une petite entreprise fictive (GMTR) censée être affiliée à la CGI. Son but : commencer la construction et partir avant la fin, avec l’argent liquide amassé.
Chouchouté par Ariane le 18 novembre à 14:07
Micmacs à Tire Larigot : le nouveau film de Jean-Pierre jeunet
Jean-Pierre Jeunet, c’est avant tout un style, une esthétique. Micmacs à Tire Larigot en porte la marque au fer blanc, comme précédemment Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain ou Un long dimanche de fiançailles.
Tout est là : un univers décalé de personnages à la fois étranges et attachants, bizarres même, l’amour du langage et des petites choses de la vie, du détail, d’un petit objet, un jeu sur les couleurs vives, mordorées, les éclairages bleutés, chauds, la précieuse voix off qui perce les pensées des personnages emplis de questions poétiques et curieuses (Combien de temps une marche met-elle pour s’éroder ?).
Du côté de la distribution, on retrouve des têtes connues : Dominique Pinon, Yolande Moreau (magnifique en mère Tambouille), André Dussollier, etc.
Chouchouté par Ariane le 11 novembre à 13:11
Le Ruban blanc : pureté du cinéma, pureté de l'âme ?
Avec Le Ruban blanc, Michael Haneke confirme un parti-pris esthétique et narratif pur et glacial. La découverte de Funny Games US est l’un des moments cinéma que je n’oublierai pas : attrait pour les images, pour l’esthétique, frappante et magistrale, dégoût et malaise devant la mise en scène du mal.
Attention, le dernier film de Michael Haneke : Le Ruban blanc (Palme d'or à Cannes cette année), s’adresse, comme ses prédécesseurs, à un cercle restreint de spectateurs qui ont le cœur et la cinéphilie bien accrochés.
Chouchouté par Ariane le 03 novembre à 20:35
Mary et Max : l'ombre du cinéma moderne plane sur l'animation
Les premières minutes de Mary et Max sont époustouflantes : beauté de chacun des plans, épaisseur sans cesse surgissante, sensation de matière, sensation du palpable, humour noir et mélancolie concentrés dans un slip solitaire qui sèche sous un soleil diffus ou une fontaine éteinte. Mary et Max, c'est le 4ème film en pâte à modeler d'Adam Elliot. Un matériau original pour un résultat d'une extrême beauté, matières et sentiments compris.
Chouchouté par Alexis le 03 octobre à 17:16
Hôtel Woodstock : un pétillant choc des cultures
1969-2009. 40 ans après le festival de Woodstock, Hôtel Woodstock, d’Ang Lee rend hommage à toute l’énergie d’une époque. Attention cependant : le film Hôtel Woodstock (Taking Woodstock aux USA) n’est pas consacré à la scène mais plutôt aux coulisses du festival et à sa périphérie.
Chouchouté par Ariane le 26 septembre à 11:54
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