Ensuite, il y a eu Twilight 2 avec l’explosion de Jacob et ses transformations lupines et musculeuses.
Il était temps de découvrir les livres. Noel m’a apporté Twilight 3 hésitation.
L’occasion de découvrir le style du livre et la suite de l’histoire.

Avec presque 600 pages, Twilight 3 est un livre épais qui réserve l’action pour les cent dernières pages, proposant aux lecteurs pendant les 500 premières des dialogues mièvres et naïfs dans lesquels Edward et Bella se posent des obstacles et réfléchissent à des sujets émotionnels que le lecteur ne comprend quelquefois même pas !
Par contre, dans les scènes d’action, Stephenie Meyer se rattrape : ses personnages ne peuvent plus rien dire et les verbes s’enchaînent.

Le livre joue sur des inversions et des comparaisons inhabituelles :
- Edward tient le rôle de la jeune vierge tandis que Bella adopte plutôt le comportement dynamique masculin,
- les relations que Bella entretient avec Edward et Jacob sont semblables à celles qu’elle a entretenues, petite, avec ses parents divorcés : Edward et Jacob se l’échangent dans la forêt, à la limite de leur territoire, paternalistes et adultes, tandis que Bella, comme une enfant (elle n’est d’ailleurs pas transformée puisqu’elle n’est ni loup ni vampire, étrangère au monde complexe de ces êtres aux responsabilités immenses) passe de la main de l’un à celle de l’autre.

Le tome Twilight 3 permet également d’en savoir plus sur l’histoire des vampires et des loups. Bella découvre par exemple comment Rosalie a été transformée en vampire, et lors du feu de camp avec les loups-garous, elle entend leur légende.


Au programme de cette semaine également, la critique du film... Que j'attends avec une certaine impatience, je l'avoue.