Nowhere Boy raconte l'adolescence tumultueuse et instable de John, tiraillé entre sa maman d'adoption -sa tante- (incarnation de la raison) et sa maman biologique, dissipée et fan de rock'n roll.

Sam Taylor-Wood prend le parti d'en rester aux prémisses du groupe : on ne verra rien de la gloire et des fans, et c'est tant mieux. On découvre à la place un ado sensible et perturbateur qui tente de s'échapper dans la musique. La découverte de la guitare et du rock est tardive, une découverte qui lui vient de sa maman survoltée, et de leur relation ambiguë.

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Niveau BO, le film a tout bon - et heureusement - il s'agit quand même du début des Beatles.
Le film mélange avec aisance les genres : on est dans le drame et l'instant d'après dans la comédie adolescente, le tout porté par une mise en scène qui maîtrise à merveille le jeu entre l'avant plan et l'arrière plan.

Les personnages sont très typés, extrêmes, mais si émouvants et intriguants qu'on en oublie les gros traits. Au final, le film s'inspire et plonge dans le caractère des deux personnages principaux : pose extrême de John Lennon, direct et émotif, calme et mélancolie de Paul Mc Cartney. Le mélange donne un film étonnant dans lequel se côtoient constamment les folies de la jeunesse et la poésie douce.


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Mon avis sur Nowhere Boy de Sam Taylor-Wood : 8/10
Un film plein de peps, qui sous ses airs de biopic débridé et adolescent cache des drames personnels.
On découvre la rencontre de Lennon et Paul Mc Cartney, deux caractères opposés que l'amour de la musique et des drames personnels communs vont rapprocher. Un très joli moment de cinéma.


Bande annonce de Nowhere Boy de Sam Taylor-Wood



Sur une Semaine un Chapitre, vous pouvez aussi écouter la BO Nowhere Boy.