Comme tout film sur la drogue, Limitless s'attache à mettre en scène ses effets et ses sensations. Neil Burger choisit la vitesse et les chutes vertigineuses pour des premières minutes impressionnantes. Le spectateur n'est pas loin d'être nauséeux tant les plongées à toute vitesse s'enchaînent. C'est trop, mais c'est aussi efficace.
La bonne idée du film est de garder un certain flou sur cette drogue miracle : est-elle dangereuse pour la santé ? Explique-t-elle des réussites fulgurantes de l'ère moderne qu'on croyait dûes au hasard ou au génie ? En ne répondant pas totalement à toutes les questions qui surgissent dans le film, Neil Burger donne à Limitless une bien plus grande dimension.

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On est pourtant déçu par certains éléments de cette ascension éclair qui sont à peine effleurés : le domaine de l'écriture disparaît trop vite et sans avoir été vraiment exploité. Dommage avec un héros écrivain...
Bradley cooper marche seul dans ce film où peu de personnages émergent. On retiendra la petite amie et sa scène dans le parc et le grand homme d'affaires Van Loon (Robert de Niro). On oubliera les autres très vite.
Le plus intéressant dans Limitless est sans doute la transformation d'Eddie qui passe du loser à l'homme d'affaire surdoué, avec les prix à payer et les secrets de cette ascension sociale éclair. Le geek pas lavé devient un génie sexy et bien propre sur lui. Plutôt fun, mais voilà, le second degré a rarement ses entrées dans Limitless.

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Mon avis sur Limitless de Neil Burger : 6/10
Limitless est un thriller honnête qui commence sur les chapeaux de roue, avec une idée géniale, et se perd un peu en route. Neil Burger veut trop en faire et le scénario, tout comme la mise en scène s'alourdissent au fur et à mesure.

Bande annonce de Limitless de Neil Burger