Plus tard, le cataclysme sera également visible dans la nature, avec l’éruption de Yosemite qui disparaît de la carte soufflé par une immense explosion. Niveau cataclysme, on est servi, jusqu’au débordement, même (d’ailleurs le thé débordera dans la tasse du disciple asiatique et la mer recouvrira la terre).
Face à ces effets spéciaux complexes et maitrisés, un scénario d’une simplicité confondante, qui rejoint le scénario universel des films catastrophes : la planète va disparaître, il faut coûte que coûte trouver un moyen de survivre.
Dans le rang des potentiels survivants, une gentille famille, un peu trop nombreuse : Kate s’est trouvée un nouveau compagnon avec qui elle vit et élève ses deux enfants. Le garçon ne jure plus que par le nouveau compagnon et la petite fait encore pipi au lit. Quant au père des deux enfants, séparé de la mère, il hésite entre jalousie cachée et détachement raté. Roland Emmerich construit ses personnages avec une belle dextérité !
Le film 2012 aborde avec une certaine gravité les thèmes de l’égoïsme, de l’altruisme et du sacrifice, dans un conservatisme familial finalement assez marqué. Chaque quota est respecté : des enfants, des afros américains, des asiatiques, etc. Roland Emmerich invite tout le monde à rejoindre son vaisseau filmique, y compris le monde de la référence, Titanic figurant en tête de proue.
Note du film 2012 de Roland Emmerich : 4,5/10
Hormis les effets spéciaux, il faut le dire, magistraux (les immeubles qui tombent à la renverse, les quartiers qui s’écroulent et tombent dans les gouffres), 2012 est un film catastrophe basique au scénario basique et à la mise en scène basique. En bref, un blockbuster basique, à forts effets spéciaux ajoutés.
Dernier conseil : être attentif à la profondeur de la dernière réplique…
Bande annonce 2012, Roland Emmerich
15
nov.
2012 : 2012 effets spéciaux, une histoire minimale
Par Ariane le dimanche, novembre 15 2009, 14:05 - Films à l'affiche
2012, film catastrophe par excellence, ne s’embarrasse de rien.
Au niveau des effets spéciaux, mieux vaut attacher sa ceinture : Roland Emmerich ne rigole pas avec le spectacle. Le premier quart du film notamment, avec les premières destructions, dont celle de Los Angeles, absolument impressionnante, donne la chair de poule. Les images sont réalistes, les plans dynamiques : le spectateur assiste à la disparition d’une ville en quelques minutes.
Vous aussi notez ce film !
7.9/10
- Note : 7.9
- Votes : 31
- Plus haute : 10
- Plus basse : 2
Commentaires
Ton titre de l'article résume tout... mais QUELLE CLAQUE VISUELLE j'ai reçu!!! Que du bonheur devant ce spectacle apocalytique!!!
Oh purée ! Tu lui as mit moins que "The Box" ça doit être vraiment pourri alors XD !!
Le pb de emmerich c'est qu'il se prend trop au sérieux.. Il essaye toujours de faire croire que dans ses films y'a un fond de vérité scientifique ou politique.
Au moins les autres réalisateurs de films du même genre font clairement dans le second degré.
Donc j'aime pas ce type. Mais j'irai voir son film quand même puisque tout le monde en parle
Ariane ça mérite vraiment pas la moyenne ?
@riko (vfx'n'3d) : On est d'accord : les effets spéciaux font le film. Ils sont la grande qualité du film.
@Laeti : lol, d'un autre coté, je pense que tu préférerais, vu la haine que tu voues maintenant à la boite
@Schouffy : C'est vrai qu'on ne se sent pas dans le second degré, dans 2012, mais plutôt dans la réalité, la transposition de certains discours scientifiques, politiques. Il manque le second degré qui fait ces films plus regardables...
Ça y est, je l'ai vu !
Bon, et bien la note est bien méritée, mais bizarrement, pour d'autres critères :
- Les effets spéciaux sont too much à mon goût. Déjà l'idée de départ est too much, mais bon, faut bien un cataclysme pour que ça fasse peur...
- Justement, en parlant de cataclysme : on ne voit ici qu'explosion, tsunami et effondrement. Dans un scénario comme ça, je suis sûre qu'on pouvait caler un ou deux tornade ou pluie diluvienne avec torrent de boue, histoire de varier un peu et que ça lasse pas trop...
- Too much aussi les scènes "in extremis" à répétition et quasi peu crédibles (genre pluie de boule de feu, et pas une touche l'avion. Genre il arrive en courant à rattraper l'avion. Etc)
- Et LE truc qui m'a le plus énervée : un espèce de relent d'anti-francisme (L'anti-Américanisme, mais pour la France. Je sais même pas si le terme existe...). A chaque apparition des chefs d'Etat ou citation, tous y passent, mais jamais la France : dans les gros plans sur chaque membre du G8, oust la France ! Lorsqu'on les vois en visio-conférence, il ne manque qu'un seul pays, devinez lequel ! Notre pays ne sera ne sera cité qu'une fois. Ou aussi la petite réplique lorsqu'ils décollent avec le gros avion : "C'était la tour Eiffel ou quoi ?" - "Je le crains oui !" suivit d'éclat de rires.... Bref, ça m'a achevé le peu de sympathie que je pouvais vouer à ce film.
rien n'est pire que THE BOX !