Plus tard, le cataclysme sera également visible dans la nature, avec l’éruption de Yosemite qui disparaît de la carte soufflé par une immense explosion. Niveau cataclysme, on est servi, jusqu’au débordement, même (d’ailleurs le thé débordera dans la tasse du disciple asiatique et la mer recouvrira la terre).
Face à ces effets spéciaux complexes et maitrisés, un scénario d’une simplicité confondante, qui rejoint le scénario universel des films catastrophes : la planète va disparaître, il faut coûte que coûte trouver un moyen de survivre.
Dans le rang des potentiels survivants, une gentille famille, un peu trop nombreuse : Kate s’est trouvée un nouveau compagnon avec qui elle vit et élève ses deux enfants. Le garçon ne jure plus que par le nouveau compagnon et la petite fait encore pipi au lit. Quant au père des deux enfants, séparé de la mère, il hésite entre jalousie cachée et détachement raté. Roland Emmerich construit ses personnages avec une belle dextérité !

Le film 2012 aborde avec une certaine gravité les thèmes de l’égoïsme, de l’altruisme et du sacrifice, dans un conservatisme familial finalement assez marqué. Chaque quota est respecté : des enfants, des afros américains, des asiatiques, etc. Roland Emmerich invite tout le monde à rejoindre son vaisseau filmique, y compris le monde de la référence, Titanic figurant en tête de proue.

Note du film 2012 de Roland Emmerich : 4,5/10
Hormis les effets spéciaux, il faut le dire, magistraux (les immeubles qui tombent à la renverse, les quartiers qui s’écroulent et tombent dans les gouffres), 2012 est un film catastrophe basique au scénario basique et à la mise en scène basique. En bref, un blockbuster basique, à forts effets spéciaux ajoutés.
Dernier conseil : être attentif à la profondeur de la dernière réplique…


Bande annonce 2012, Roland Emmerich