Il y a quelques mois, j’avais vu leur exposition consacrée à David Lynch : « The air is on fire ». Le cinéaste montrait d’autres cotés de son art : le dessin, la peinture, un univers torturé de couleurs et d’étrangetés sur toiles (des insectes morts, des vêtements…).
La Fondation Cartier, elle s’occupe de l’art contemporain. Et jusqu’au 28 octobre, elle classe le rock n roll dans le contemporain avec son exposition « rock n roll 1939 à 1959 ». Le rock n roll, tout le monde connait, mais on ne connait pas les visages, on ignore des milliers de morceaux, on a vu peu de photos, peu d’objets d’époque. A la fondation, tout y est, jusqu’aux magazines de ces années là ! Vous arrivez, en passant par la reconstitution d’un salon d’enregistrement, puis direction le juke box où vous pouvez mettre votre morceau. Vous l’écoutez, en regardant de magnifiques photos, d’autres juke box, et vous tombez ensuite sur cette grande table. Un casque sur les oreilles, vous feuilletez les journaux de 1939 à 1959, consacrés à la musique, avec les paroles des chansons.
La Fondation Cartier, ce sont des expositions complètes et pas ennuyeuses pour une raison essentielle : vous n’y trouverez pas qu’un seul support, un seul art. Il ya de tout pour que votre regard choisisse ce qu’il veut voir et connaitre, que chacun de vos sens puisse prendre part à l’aventure. En bas, des colonnes consacrées à chacun des grands chanteurs de cette période (Elvis Presley, Little Richard, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins, Bill Haley, Johnny Cash, etc), une géographie du rock n roll aussi, et un mur très sympathique où, toujours les écouteurs dans les oreilles, on peut déambuler en toute liberté des premières origines du rock à l’épanouissement des années 1950.
Un documentaire d’une heure, rempli de musiques, d’images, et d’explications passe si vite qu’on en redemande encore, et c’est en vous levant que la dernière surprise de l’exposition vient à vous, à gauche… Mais je me tairai là-dessus…
Je ne suis pas du genre à dévoiler tous les secrets du monde… On vous remet un cadeau, aussi, à l’entrée. Je laisse imaginer lequel…





Alors, laquelle vous préférez? Moi c'est celle de Johnny Cash, très proche de la country.