Le concept est simple : des artistes créent leur univers dans cet immeuble : peignent, dessinent, sculptent.

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Pendant cette visite, j'ai pensé à la plastique des films de Tim Burton ou encore de David Lynch à plusieurs reprises.

Rien à voir avec un musée ordinaire, dans lequel on se presse à quinze devant un objet de quelques centimètres protégé par une vitre en verre. Non. Au squat 59 Rivoli les oeuvres sont libres, les créateurs sont présents pour parler de leurs oeuvres. On les découvre en pleine création. Ils ont disposé à leur manière leurs tableaux, leurs sculptures : la mise en scène vient du créateur lui-même.
Et d'un seul coup, cet immeuble parisien devient une mine de trésors, un endroit hors-Paris, un voyage spontané dans un art souvent sombre et critique, un bric à brac esthétique.

Je remercie Julie pour avoir eu la bonne idée de nous emmener au squat du 59 Rivoli.