Une Semaine, un Chapitre

(ou un peu plus...)

La critique de L’art de la pensée négative de Bârd Breien, en avant première.

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L'art de la pensée négativeL’art de la pensée négative de Bârd Breien est un bel ovni. Film norvégien, d’abord, et il y en a peu qui viennent jusqu’aux spectateurs français.
Film au parti-pris osé, ensuite : Geirr, cloué dans un fauteuil roulant à la suite d’un accident s’ensauvage de jour en jour. Sa femme Ingvild fait appel à un groupe d’handicapés mené d’une main de fer par Tori, grande adepte de la méthode positive. Avec elle, pas de problème, et si quelque chose dépasse, il suffit de cracher son venin dans le petit sac présent à cet effet.

La rencontre commence mal puisque Geirr n’hésite pas à utiliser un extincteur pour faire fuir le groupe. Mais Marte au sourire constant, Gard en apparence serviable et parfait, Lillemor aux jolis cheveux, Asbjorn qui ne parle pas et leur mentor Tori sont soudés, positifs et souriants.
Ils entrent et pour eux, tout bascule.

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Histoire, John Bonhomme contre Ernest Corqueweste, chapitre 8

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Johanna, elle est restée dans la forêt. Pas qu’elle en ait fondamentalement envie, mais sans cheval, sortir de ce labyrinthe bleuté n’est pas sans complexité. Elle a d’abord marché, seule, en pestant contre son imbécile de père qui, courant après un quelconque fantôme l’a abandonnée sans même revenir. Elle a faim. Elle mange des feuilles.

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Les promesses de l'ombre de Cronenberg: promesses de l'Est

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Les promesses de l’ombre… ou plutôt Eastern Promises. Car c’est de l’Est qu’il s’agit, de la communauté russe et ukrainienne de Londres. Le titre français vit déjà dans la métaphore. Le titre américain souffle à l’oreille que Cronenberg sera direct, encore, et que pour qu’il y ait métaphore, il doit avant y avoir matière. Le film en est la démonstration. Démonstration de force, et de douceur, aussi, rarement mais pleinement, noués dans l’intrigue.

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Paranoid Park: un film de Gus Van Sant

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Il était une fois un terrible accident, raconte Paranoid Park. Cet accident, Alex nous le confie en écrivant et Gus Van Sant en mettant en scène cette longue lettre à l’amie, un peu comme s’il voulait, lui aussi, se décharger du thème traité, nous le faire partager pour qu’il y ait compréhension, identification. Le film reprend avec vertige et dextérité certains thèmes de son prédécesseur Elephant : l’adolescence, la difficulté à s’inscrire dans le monde, la mort.

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L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford: un film de Andrew Dominik

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Premier constat : le titre est long. A l’image du film : plus de deux heures et demie. Un format d’épopée.

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Histoire: JB et la larme maudite, dernier chapitre!

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- Hé bien, Shrandof, tu ne M’attends pas ?
Derrière Shrandof, boucher sanguinaire aux instruments de fer, se tient Mac, en personne, le visage révulsé.

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