Le nombre de professeurs a toujours été différent : un en Lettres Modernes (le professeur qui dirigeait mes recherches), cinq en master 1 de Cinéma et trois en master 2 de Cinéma. Conclusion : le nombre de professeurs dépend des matières et des années.
Les soutenances de mémoire ont toujours duré une quarantaine de minutes : 20 minutes d’exposé, 20 minutes de discussion avec quelquefois des questions ardues, quelquefois un échange très simple.
Le pire moment : c’est juste avant de commencer. L’attente dans le couloir. Ensuite, quand c’est parti, c’est parti, et ça passe très vite.
A chaque fois, j’avais avec moi l’ensemble de mon exposé imprimé, en mode prise de notes, et le plan du mémoire dans son ensemble pour m’y retrouver pendant la partie des questions. A ne pas oublier également : un stylo et un papier pour noter les remarques des professeurs et la carte d’étudiant avec son numéro étudiant.
Et puis enfin, sans doute se dire, en y allant, que ce sont les dernières minutes et l’ultime opportunité pour parler de son travail, d’un an ou deux ans de travail puisque les sujets, assez ciblés et complexes, ne sont pas forcément évidents à placer dans les conversations quotidiennes ! Si je prends l’exemple de mes trois sujets :
- les mythes antiques dans les romans de Sylvie Germain (Mais qui est Sylvie Germain ? Comment aborder le mythe de Méduse ou d’Orphée lors d’un dîner ?)
- la mise en abyme dans les films d’horreur américains contemporains (Mais les films d’horreur c’est horrible… La mise en abyme qu’est-ce que c’est ?)
- la star dans les métafilms américains contemporains (qu’est ce que ça peut bien être le métafilm ?)
Bref, rien que le fait de parler de l’intitulé du sujet provoque déjà une foule de questions, que le développement du mémoire renouvelle à un rythme très régulier, en accentuant évidemment les difficultés.
La prochaine fois, je vous expliquerai (peut-être, et si le sujet intéresse autant que celui des soutenances de mémoire) comment attraper un veau pour le marquer et le vacciner. Un bon indicateur pour voir, également, si quelqu’un parvient au bout de cet article !
17
sept.
The last soutenance de mémoire et les derniers conseils
Par Ariane le jeudi, septembre 17 2009, 22:25 - Nos conseils
C’est sans doute le dernier billet que j’écris à propos des soutenances de mémoire, puisque j’ai déjà abordé le sujet plusieurs fois :
- sur un mode comique avec l’article : « Que faire le jour précédant sa soutenance de mémoire ? »
- sur un mode plus sérieux avec « Comment se soutenir pendant sa soutenance à soutenir ? » et « Soutenance mémoire de master : les trois conseils ».
Ce dernier billet sur les soutenances de mémoire sera simplement plus pratique, puisqu’après en avoir fait 3 avec respectivement 16, 17 et 18, je peux partager mon expérience universitaire et bloguesque !
Commentaires
Salut Ariane!!
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ton billet!
D'autant qu'après mes deux années de stage je ne pensais pas reprendre le chemin de la fac...et peut-être encore moins Paris X et pourtant! Je me lance dans un M1 avec une bonne trouille finalement! Alors de lire ton billet ça m'a mis un peu de baume au coeur!!!
Bon courage pour la suite et je suis vivement intéressée par ce nouveau sujet: comment attraper un veau pour le marquer et le vacciner!!!!!!!
ouai moi ça m'interesserait bien de savoir comment attraper un veau et le vacciner
par simple curiosité, en peu de mots, peux tu m'expliquer la différence entre mise en abyme (en l'occurrence cinématographique) et un metafilm?
@Ann-Kathleen : @Bébère : Pour le veau, je vais voir ce que je peux faire.
@international situ :
Le métafilm, c'est un genre de film, comme la comédie, le film d'horreur, ou le drame. Il y a des personnages et des situations types, comme dans tout genre. Dans le cas du métafilm : des stars, des réalisateurs, un tournage de film, etc. Il s'agit d'un genre qui interroge le cinéma, pose des questions à son Histoire, à ses révolutions.
La mise en abyme, c'est un procédé cinématographique qui appartient à la réflexivité. Il y a deux réflexivités : cinématographique, filmique.
Au sein de la réflexivité filmique, deux catégories :
- la réflexivité hétérofilmique (le film fait référence à d'autres films, il y a des citations),
- la réflexivité homofilmique ou mise en abyme (le film renvoie à lui-même, se réfléchit lui-même). Un exemple : dans un film d'horreur, le personnage principal a au dessus de son lit le poster du film auquel il appartient, ou dans sa chambre un squelette. Ces objets reflètent, condensent, l'histoire du film en suggérant, entre autres, le danger et la mort.
La réflexivité cinématographique, c'est aussi deux catégories :
- les effets d'écriture : les procédés cinématographiques.
- la présence d'agents de production : stars, acteurs, producteurs insérés dans le film.
Dans le métafilm, on trouve de tous les types de réflexivité.
Donc pour conclure : on a un genre réflexif et un procédé réflexif.
Par exemple, un film appartenant au genre des métafilms :
- Simone
et une mise en abyme dans "Le projet blair witch" :
- avant qu'ils ne partent dans la forêt on voit des squelettes (or le squelette rappelle l'horreur sans être vraiment de l'horreur...)
pas très clair...
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bonsoir..je suis vraiment reconnaissante à ce que vous fêtes comme des conseils assez précises le jour ou on va soutenir mais je veux bien votre aide concernant le comment des choses je m'expliques en préparant une thèse il nous faut bien faire un avant projet sa c'est comme présentation de notre travail .veuillez me parler un peu de ce qu'on doit dans cet avant projet qu'est ce qu(on doit dire et le nombre des pages qu'on doit écrit..aussi pour la démarche j'aimerai bien savoir comment sa se fait. merci infiniment.
Bonsoir,
je te remercie pour tous tes articles sur la soutenance de mémoire (même si je suis en droit, je pense que toutes les soutenances se passent globalement de la même manière)...
En effet, n'ayant reçu aucune information de la part de nos responsables pédagogiques, je commençais à angoisser dans mon coin... Même si la rumeur dit que la note est fixée avant la soutenance, que cette dernière n'est qu'une banale formalité..
Encore une fois, merci pour tes précieux conseils
Bonne continuation