Première chose : bien connaître son sujet et être passionné. Une fois que le mémoire est écrit, impossible de le ranger dans sa bibliothèque… Le garder près de soi, pour y revenir lors de petites hésitations.

Mais quelles hésitations ? Hé bien, les hésitations sur la préparation de la soutenance : d’un oral.

Mais de quoi parler ? Deux pôles : le contenu du mémoire et le travail accompli sur ce mémoire avec la raison du choix du sujet, les difficultés, les perspectives rencontrées, les auteurs appréciés, etc.

Comment se préparer, une fois que sur un papier, toutes les idées sont posées ? Sortez les rideaux rouges, c’est l’heure de la répétition. Une à deux par jour, devant sa glace ou devant un proche (amoureux, ami, parent, tout est possible, même si votre sujet tourne autour de l’interation entre mise en abyme et mythe antique dans les romans de Sylvie Germain et les films d’horreur américains contemporains). Montrer dans le regard et l'intonation cette transcendance magistrale qui vous anime dès qu'il est question de votre mémoire qui vient de naître.

Ah, attention : petite chose à éviter : ne pas mélanger ses deux sujets de mémoire, le livre d’aventure qu’on est en train de lire avec son sujet, ou la recette du pain à burger avec sa première partie, son Jacadi avec sa conclusion, etc.

Mon avant dernier conseil : tous les soirs, avant de dormir, relire le papier où se trouvent le plan de l’oral et les idées directrices. La nuit, il se produit souvent une macération tout à fait satisfaisante, qui me fait penser que notre mémoire est peut-être bien plus active pendant notre sommeil...
Tiens, d'ailleurs: mémoire, mémoire: il y a là quelque chose à creuser.

Mon dernier conseil: ne pas oublier d'emporter un exemplaire de son mémoire pour la soutenance, même si vous n'avez plus d'encre noire...

Bonne chance à tout le monde, je vais quant à moi profiter du beau temps qu’il fait pour regarder un film et faire la sieste.