Tout est à refaire : créer une cohésion d équipe et redéfinir la ligne éditoriale de l'émission pour l'empêcher de disparaître.
Morning Glory a deux grandes qualités : l'humour et le casting. On rigole, surtout lorsque la nouvelle version de Daybreak éclot avec des scènes sur le terrain hilarantes. Mais je n'en dirai pas plus : c'est à voir.
Rachel McAdams, en jeune femme survoltée et obsédée par son travail est plus que convaincante et même attachante, tandis que l'acteur Harrison Ford, en troisième personne la plus méchante du monde décrasse le genre de la comédie. N'oublions pas Diane Keaton, qui joue le rôle de la présentatrice de Daybreak et n'a pas la langue dans sa poche. Morning Glory est doté d'un casting explosif.
Bien sûr, on n'est pas non plus face au scénario ou à la mise en scène du siècle, mais au final, parce que Morning Glory est plus une histoire sur l'amitié et le milieu professionnel qu'une énième histoire d'amour fatigante, Roger Michell évite la plupart des passages obligés de la comédie romantique. Et le tout permet de respirer.
Dommage d'entendre par contre des chansons commerciales déjà passées dans des films du même genre avec la sensation quelquefois de regarder un clip plutôt qu'un film.
Mon avis sur Morning Glory de Roger Michell : 6/10
Attention, Scoop ! Pour une fois, la comédie américaine change de thématique : finies les histoires d'amour au centre du récit. Le milieu professionnel et les relations au travail sont les thématiques principales de Morning Glory qui propose aux spectateurs une description drôle et terrible d'une équipe d'émission de télé. On peut faire rire et faire rêver avec autre chose qu'un couple bien assorti : on peut faire rire avec une femme qui travaille. ça change.
Bande annonce de Morning Glory de Roger Michell
17
avr.
Morning Glory : les dessous des matinales
Par Ariane le dimanche, avril 17 2011, 23:26 - Films à l'affiche
Morning Glory, nouvelle comédie américaine réussit un pari fou : être drôle, sans se perdre dans un humour trop potache et en même temps proposer une intrigue plus poussée que l'habituelle histoire d'amour délirante ou niaise à laquelle on a été trop de fois habitué.
Becky Fuller (Rachel McAdams) est obsédée par une chose : son métier. Elle est productrice pour un morning à la télé mais se fait virer. Pleine d'énergie elle retrouve une place en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et devient la productrice de Daybreak, une matinale en perte de vitesse.
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9/10
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