Cette fois, dans le rôle du héros masculin, Brian un personnage d’une mollesse insupportable qui bien sûr vend des lits, a un ami passionné par la dépression que connaissent les rats, et rêve depuis sept ans d’adopter un bébé chinois. Le spectateur l’aura compris : le loufoque l’emporte sur tout dans Gigantic, suivi par le ras de marée d’une mollesse dépressive endormante.

L’intrigue est ténue : Brian parviendra-t-il à garder Happy ? Réussira-t-il à adopter le bébé dont il rêve ?

Pourtant, quelques bonnes idées se détachent, assez irrésistibles. Qui est ce SDF qui harcèle Brian, dans la ville ou dans la forêt, avec à chaque fois cette violence incompréhensible, sans aucune explication ?
De même, le père de Brian et celui de Happy fournissent au film une sagesse fine et drolatique, le père de Brian passant par exemple son temps à chercher dans la vie de son fils tous les indices de classe et de richesse possible (secrétaire, gardien, etc)...

Mon avis sur Gigantic : 4,5/10
Gigantic n’est ni entrainant ni émouvant. Les personnages et l’histoire d’amour restent lointains, et c’est l’arrivée du bébé, comme un cheveu sur la soupe, après une ellipse, qui laisse tout à fait dubitatif.


Bande annonce Gigantic de Matt Aselton