Cette fois, dans le rôle du héros masculin, Brian un personnage d’une mollesse insupportable qui bien sûr vend des lits, a un ami passionné par la dépression que connaissent les rats, et rêve depuis sept ans d’adopter un bébé chinois. Le spectateur l’aura compris : le loufoque l’emporte sur tout dans Gigantic, suivi par le ras de marée d’une mollesse dépressive endormante.
L’intrigue est ténue : Brian parviendra-t-il à garder Happy ? Réussira-t-il à adopter le bébé dont il rêve ?
Pourtant, quelques bonnes idées se détachent, assez irrésistibles. Qui est ce SDF qui harcèle Brian, dans la ville ou dans la forêt, avec à chaque fois cette violence incompréhensible, sans aucune explication ?
De même, le père de Brian et celui de Happy fournissent au film une sagesse fine et drolatique, le père de Brian passant par exemple son temps à chercher dans la vie de son fils tous les indices de classe et de richesse possible (secrétaire, gardien, etc)...
Mon avis sur Gigantic : 4,5/10
Gigantic n’est ni entrainant ni émouvant. Les personnages et l’histoire d’amour restent lointains, et c’est l’arrivée du bébé, comme un cheveu sur la soupe, après une ellipse, qui laisse tout à fait dubitatif.
Bande annonce Gigantic de Matt Aselton
14
janv.
Gigantic : un petit film
Par Ariane le jeudi, janvier 14 2010, 22:04 - Films à l'affiche
Gigantic fournit une nouvelle fois à Zooey Deschanel l’éternel même rôle : celui d’une jeune femme au charme irrésistible mais perdue, et qui entretient avec l’amour et les hommes des rapports complexes où le jeu du chat et la souris, du oui puis du non, demeure, sans réelle nouveauté. Après Autumn de 500 jours ensemble, voici Happy de Gigantic, rappelant combien chacun des scénarios travaillent à faire de Zooey Dechanel une actrice de l’abstrait, du général et de la poésie.
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3/10
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Commentaires
Petite rectification : elle jouait Summer dans "500 jours ensemble"