Le gros problème de Dream House est qu'il met la barre trop haut en s'inspirant directement de Shining de Kubrick mais aussi de Sixième sens de Shyamalan et de Shutter Island de Scorsese. Ce mélange de films culte crée un film qui se prend trop au sérieux quand il est pourtant médiocre.

Voir la bande annonce de Dream House peut amplement suffire puisqu'elle est en réalité un résumé très complet du film, qui dévoile tous les twists (déjà vus ou ridicules) du scénario. C'est franchement insupportable : assister à un mauvais film et en plus savoir tout ce qu'il va se passer.
Difficile de comprendre ce que Daniel Craig et Naomi Watts sont allés faire dans cette galère pseudo référentielle. Lui est enlaidi au possible et pas toujours convaincant dans son rôle dramatique. Quant à Naomi Watts, qui joue le rôle de la voisine, on la voit trop rarement et dans un rôle plutôt passif.
Comme souvent dans ce type de film, le choix de donner une explication complète appauvrit l'histoire. C'est typiquement le cas ici avec un revirement final franchement très bête.

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Mon avis sur Dream House de Jim Sheridan, le 5 octobre au cinéma : 3/10
A part son très joli casting, Dream House n'a pas grand chose qui fasse rêver. On sent bien que Jim Sheridan a bossé à fond son premier twist : tous les personnages vus jusqu'à présent se révèlent être quelqu'un d'autre et la première partie du film bénéficie donc d'une seconde lecture mais le film n'a pas la complexité d'un Shutter Island, ni l'effroi d'un Shining, pas plus que le style d'un Sixième Sens.


Bande annonce de Dream House de JIm Sheridan (si vous souhaitez voir tout le film en deux minutes et une explication de Dream House)