Après la mort de de ses parents, Jacob monte dans le premier train venu : un cirque. Il devient vite le vétérinaire et tombe amoureux de Marlene (Reese Witherspoon) qui n'est autre que la femme du directeur. Marlène est aussi le numéro phare du cirque Benzini : elle évolue sur la piste avec des chevaux en liberté, que les effets de style montrent comme étant un numéro plein de rêve et de sensualité.
Mais le gentil Jacob se heurte vite à un directeur de cirque (et mari) jaloux, violent et déséquilibré.
La violence faite aux animaux est un point sensible dans ce film où cheval, éléphant et lion ont la vie dure. Tant qu'on marche, on joue, et c'est la même chose pour les êtres humains.
Christoph Waltz, qui joue le rôle d'Auguste, le directeur du cirque, bénéficie dans ce film du méchant paradoxal, un peu malade et encore très enfant, quelquefois juste, quelquefois faux.
Les décors surannés, le voyage incessant font de ce film une fresque colorée, dans laquelle les coulisses du cirque se transforment en un univers dangereux et impitoyable. Il manque sans doute quelques numéros de cirque, l'histoire se concentrant uniquement sur le numéro de Marlène. Le film s'attache bien plus à l'histoire d'amour qu'au côté artistique d'un cirque, et c'est dommage : rêver avec le cirque aurait très bien pu se greffer au romantisme de l'histoire d'amour, et casser ainsi se lien trop facilement établi avec Titanic.
Robert Pattinson réussit une partition complexe : très (trop) connu pour son rôle d'Edward, le vampire mélancolique et pâlot de Twilight, son entrée en scène est très attendue. Et si à la première vision de l'acteur, le personnage du vampire traverse l'esprit, il disparaît bien vite, grâce à une multiplication d'événements et à une histoire qui choisit comme époque les années 30.
Francis Lawrence fait le bon choix en décidant d'occulter toute référence à la saga Twilight. Robert Pattinson, qui aurait pu être marqué du sceau de ces acteurs qu'on n'arrive jamais à séparer d'un personnage trop emblématique, semble réussir sa reconversion.
Mon avis sur De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence : 6/10
De l'eau pour les éléphants est un film soigné visuellement, au scénario et aux personnages caricaturaux et prévisibles. On se laisse pourtant saisir par l'emotion à plusieurs reprises tout en regrettant un scénario copié-collé de Titanic dans le milieu du cirque.
Bande annonce du film De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence
09
mai
De l'eau pour les éléphants, le Titanic de la décennie ?
Par Ariane le lundi, mai 9 2011, 12:18 - Films à l'affiche
De l'eau pour les éléphants de Francis Lawrence se veut une grande et romanesque histoire d'amour à la Titanic : un vieux monsieur (Jacob, incarné part Robert Pattinson), de retour là où il a passé une partie de sa vie - le milieu du cirque - se souvient de ses jeunes années avec nostalgie.
Il commence son récit dans le bureau du directeur du cirque et très vite on se retrouve projeté dans les années 1930, pendant la Grande Dépression.
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6.9/10
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Commentaires
Ce fût une bonne surprise ce film en ce qui me concerne !
je m'attendait à quelque chose de vraiment mièvre, et finalement, on évolue sur d'autres registres. On est plongé du début à la fin dans un univers trop rare au cinéma et ça donne une bouffée d'air frais
En revanche, je revendique un changement de titre pour le film : appelons-le plutôt "du Whisky pour les éléphants" !
@Laeti : Je suis d'accord avec ton idée de titre !
Mais pourquoi le titre "de l'eau pour les éléphants" ?