Tout commence aux Etats Unis, avec la mort d'une mère de famille (Gwyneth Paltrow) revenue de Chine. Steven Soderbergh nous fait rentrer très vite dans l'ambiance : même les stars ne sont pas à l'abri. Les choses s'emballent : de premiers foyers infectieux sont pointés du doigt et les organisations mondiales de la santé tentent tant bien que mal de trouver un vaccin et de remonter à la source de cette nouvelle maladie.

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Contagion est un film tout en sobriété : sobriété des acteurs, simplicité de l'intrigue, le tout mis en scène avec réalisme. Le film, s'il montre, fait aussi réfléchir : quelle est la part d'honnêteté du bloggeur persuadé que le forsythia permet de guérir ? L'OMS est-elle impartiale ou privilégie-t-elle certaines catégories de population, certains pays pour ce qui est des possibles vaccins ?

Steven Soderbherg joue sur la paranoïa tout au long du film, accentuant les plans sur les poignées de porte, les barres des bus ou même un paquet de céréales dans un supermarché retourné de fond en comble par la population : le moindre contact avec quelqu'un d'autre devient un danger potentiel.
Par ci, par là, de petites étincelles de joie surviennent : deux ados qui jouent dans la neige, le personnage de Marion Cotillard qui réconforte un enfant.
Mais dans l'ensemble, Contagion est un cauchemar calme et posé, pas du tout irréaliste.

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Mon avis sur Contagion de Steven Soderbergh : 7/10
Contagion, avec son casting et son réalisme, propose une vision très froide des réactions humaines face à une pandémie mondiale. Soderbergh signe ici un film chorale glaçant, qui n'échappe pas à un certain américanisme primaire (omniprésence des Etats Unis, et une présence de la Chine comme origine de la contamination).


Bande annonce Contagion de Steven Soderbergh