La découverte du campus de CSULA, la première fois, est mémorable : campus en hauteur, avec vue sur les montagnes enneigées, sans oublier d’immenses pins et palmiers.
Un cadre à couper le souffle.
On est loin de certaines facs parisiennes enclavées dans la capitale ou à la périphérie des banlieues. On est loin du ciel gris, aussi.

Palmier et Fine Arts Theatre yes
Palmiers et Fine Arts Theatre

Mais attention… La beauté des bâtiments et le cadre ont un prix : 4000 dollars le trimestre, soit 12000 dollars pour une seule année (d’où l’intérêt d’être un étudiant étranger avec un programme où les frais de scolarité payés sont ceux du pays d’origine).
Aux Etats Unis, plus les étudiants suivent un nombre important de cours, plus ils payent.
Un crédit, c’est à dire à peu près une heure par semaine, coute ainsi 226 dollars, sans compter les quelques 1300 dollars d’inscription au trimestre. Une chose est sûre, un tel prix doit réduire efficacement le taux d’abstention aux cours.
Pourtant, au moins, en France, chacun a sa chance, les frais de scolarité universitaires étant moindres : entre 400 et 500 euros l'année.

CSULA, ô surprise, est à échelle humaine, c’est à dire pas si grande que ça, sans doute environ deux Paris X.

Campus

Le plus frappant sans doute, est le grand magasin central qui accueille toutes les variétés de chips et boissons gazeuses possibles, ainsi que des bibelots et des vêtements à l’effigie de CSULA-Cal State La…
Niveau marketing, les facs américaines dépassent largement les facs françaises et la consommation bat son plein.

montagnes et parkings

A ajouter aussi, un bâtiment dédié aux fasts food : Pollo Loco, Carl Junior, Fast Suhi, et d’autres dont je ne connais pas le nom. A CSULA il n’y a pas de restaurant universitaire, mais il y a l’embarras du choix en termes de fasts foods…
Et ça se voit, rien qu’aux formes joliment arrondies des étudiants…