Mrs Bean au pays du shopping aurait été un meilleur titre. Cela donne quelques scènes cocasses (récupération d’une lettre à grands renforts de gestes et cachée sous des manteaux), vérifier grâce à son téléphone si son agent de recouvrement est ou non dans l’ascenseur (et se faire rappeler dix secondes plus tard).
Toute la partie consacrée au shopping est d’un ennui mortel. Les mannequins comme des sirènes attirant Rebecca vers la noyade, c’était pas mal, mais difficile de comprendre l’hystérie de certains personnages ou encore le discours sur l’achat comme plus beau moment de la vie… Niveau exagération, le scénario pouvait faire difficilement mieux.
Ah, oui tiens, le film Confessions d’une accroc du shopping est tiré d’un best seller.
Dans la sauce : une meilleure copine qui va se marier, notre pauvre Rebecca qui tombe amoureuse du patron du magazine qui la prend à l’essai. L’histoire d’amour est banale (normal, le « prince charmant » est d’une banalité affligeante). Un scénario qui a déjà été rebattu dix fois (et mieux) : début, embuches, et tout le monde connaît la fin.
Ça se passe à New York évidemment.
L’héroïne est le seul personnage qui se détache de ce bonbon coloré mais attendu.
Confession d’une accro du shopping est un film creux, que le spectateur survole et dont on sort sans penser à grand chose, ni remué ni ému.
Une banale comédie romantique de plus, avec l’argument shopping pour attirer les spectatrices. Va-t-on au cinéma pour faire du shopping d’images ?
Note : Confession d'une accro du shopping 4/10
Une note plutôt haute, pour les gaffes, et cette analogie entre le monde de la finance et le monde du shopping, improbable mais intéressant. Peut-on changer un journal de finance complexe et sérieux ? Peut-on expliquer la crise en parlant de paires de chaussures ? Chouette idée.
Bande annonce : Confession d'une accro du shopping, d'Hogan
14
juin
Confession d'une accro du shopping : Mrs Bean au pays de la mode
Par Ariane le dimanche, juin 14 2009, 19:19 - Films à l'affiche
Confession d’une accro du shopping ne ravira pas grand monde.
Si le spectateur comprend comment le budget du film a été élaboré (scènes dans de grands magasins d’habillement), il n’aura droit à rien d’autre, hormis assister à la vie de Rebecca Bloomwood (Isla Fisher) accroc du shopping qui enchaine gaffe sur gaffe.
Rebecca est un personnage attachant (un peu) et vivant (plutôt). Pas parce qu’elle est accro du shopping, mais parce que c’est une gaffeuse.
Vous aussi notez ce film !
8/10
- Note : 8
- Votes : 27
- Plus haute : 9
- Plus basse : 6
Commentaires
A mon avis, c'est le genre de film qui passe mieux si on se dit qu'il faut prendre ça avec beaucoup de second degré
La bande-annonce m'a fait pensé à "la revanche d'une blonde". C'est le genre de film américain potache où la gamine riche et superficielle (et blonde avec un QI d'huitre) se révèle et devient toujours aussi riche, mais plus tolérante et avec plus d'envergure, et puis surtout, plus intelligente.
Je pensais que ça pouvais faire partie du genre de film qui sont en réalité une critique de tout ça (comme "Brüno" qui est très potache mais critique l'homophobie) seulement en voyant la BA, j'ai comme un doute.... On dirait qu'ils ont essayé de rebondir sur la vague du "diable s'habille en Prada" !
Exactement ça : rebondir sur la vague du diable s'habille en prada, que j'ai d'ailleurs pas vu (faut pas pousser quand même lol).
Sinon pour l'héroine, tout est comme tu le dis, sauf qu'elle est plutôt pauvre genre cendrillon. Si elle était riche, le problème des dettes ne se poserait pas et elle n'aurait même pas à essayer d'arrêter d'acheter.
Certes, certes ^^
Pour le diable s'habille en Prada, je pourrais te le prêter si tu veux, je l'ai en DVD.
Je crois que voir Meryl Streep dans un rôle quasi sur mesure est un motif incontournable pour le voir
@Laeti : J'avoue que je déteste rien que le titre.
Mais si tu as le dvd c'est que du s dû apprécié le film, et qu'il est peut-être sympathique.
Les adaptations des best sellers féminins me font peur en fait.
C'est un bon moment à passer, avec une jolie morale
Je ne suis pas totalement d'accord avec la description. Certes le sujet paraît léger et insouciant mais il ne faut pas oublier que l'oeuvre de base fait partie de la "chick lit" qui aborde des sujets tels que la jet set ou encore la mode avec humour. Bien souvent ces livres s'avèrent être en réalité des satires de notre société. De plus, dans son roman Sophie Kinsella parle d'elle même, de ses parents et ses amis à travers Rebecca Bloomwood, ce qui explique que ce personnage soit aussi exubérant. L'auteur n'a pas voulu descendre en flèche notre société de consommation et c'est pour cela qu'elle a choisi l’auto-dérision. Car comme tout le monde le sait, la vérité est plus acceptable lorsqu'elle est maquillée que toute nue.:)
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