Après la lecture d' Hollywood ville mirage de Joseph Kessel , reporter pendant les années 1930, ma vision de Los Angeles et ses alentours n’était pas vraiment optimiste tant l’auteur européen détestait la ville. Ses principales critiques concernaient l’artificialité de Los Angeles, et son étalement infini, qui empêchait de se retrouver seul dans la nature et le silence. Le rapide passage à Palm Springs en voiture était décrit comme une énième barrière avant l’arrivée dans le désert, où le faste et le divertissement, comme à LA, avaient ensorcelé les lieux.
Mon impression a été très différente. Au petit matin, Palm Springs est comme endormie. Le soleil se lève, lentement, et éclaire les montagnes qui entourent la ville. De magnifiques montagnes, qui peuvent être admirées de n’importe quelle rue, Palm Springs n’ayant pas de formes verticales très développées.
A quelques kilomètres de la ville, le ballet des éoliennes vaut à lui seul le détour. Il y a les champs de blé, il y a maintenant les champs d’éoliennes made in USA. On comprend vite pourquoi : quand le vent s’est décidé à souffler, il ne le fait pas qu’à moitié… Et pas seulement pendant une heure ou deux.
Pour les ventres creux, le Peabody’s Coffee est une bonne idée pour un petit déjeuner immense, avec en prime la vue sur les montagnes. Comme partout, on peut demander son doggy bag, puisqu’il est impossible de finir son plat… Souvent, en manger la moitié est déjà un défi. Et, il n’est pas rare de ressortir d’un restaurant avec plusieurs sacs (plat, dessert), comme après une journée de shopping…
Aller au restaurant à midi, c’est souvent avoir en sortant son repas du soir.
La première demande de doggy bag est difficile, tout autant que le premier essai du BYO (bring your own) pour le vin...
A l’heure du déjeuner, le Tyler Burgers ravira les gourmets avides de hamburgers. Ce sont les meilleurs de la ville. Commandez le Cheese Burger ou le Bacon Burger, un verre de limonade, et un coleslaw délicieux, tout cela au bar. Et savourez en même temps l’impression d’appartenir à Twin Peaks, Pulp Fiction, à ce temps légèrement passé et mythique qui sommeille encore dans certains recoins des Etats Unis.
Allez vous balader près de l’aéroport, les avions atterrissant presque au dessus de votre tête. Sensation garantie.
Et, si c’est l’hiver, finissez votre journée au coin du feu (électrique) d’une chambre d’hôtel… L’odeur du bois manque, mais l’allumage d’une simplicité enfantine et la finition parfaite de la cheminée ne vous laisseront pas de glace.
On dirait du vrai, comme partout ici...
Venir en semaine est sans doute à conseiller, Palm Springs étant généralement prise d'assaut le week end, principalement l'hiver et pendant le printemps.
16
mar.
Palm Springs en semaine
Par Ariane le lundi, mars 16 2009, 02:40 - California dream
Commentaires
C'est vrai que c'est une ville que j'ai aussi beaucoup apprécier ! A faire en Harley, cheveux (presque) aux vents (leurs casques sont une simple formalité...)
Et son pas très esthétiques aussi lol
C'est quoi le concept du "BYO (bring your own)" ?
En tous cas, la pelouse bien verte contraste beaucoup avec le désert ! Je comprend un peu l'avis du journaliste, quand on vient d'Europe, on a l'avantage d'avoir des monuments et une architecture qui à une âme, tout comme on peut trouver rapidement des coins sauvages et luxuriant. Mais n'est-ce pas là une autre vision que de pouvoir contempler une ville presque à l'origine de sa création ? De pouvoir la voir avant que des monuments prennent racine ? En Europe, c'est bien difficile à notre époque
Le concept du BYO : tu amènes ta bouteille de vin au restaurant. Le serveur te la sert... Cela coute entre 5 et 10 dollars, et ça reste donc moins cher que de commander une bouteille de vin directement au restaurant.
son... sont ???
hummm...
Sont
Arch... tout se perd ici