- Toutes les heures, jusqu’à 4 ballades sont organisées,
- Ne pas espérer préparer son cheval… Ils sont déjà sellés et hélas doivent le rester toute la journée, dans un paddock pour le moins peu entretenu…
- les gens sont réunis non pas parce qu’il ont en commun un niveau équestre mais parce qu’ils sont arrivés en même temps.
Nous voilà donc partis à douze, avec deux guides. Personne ne connaît le nom de son cheval et pour s’adresser au guide c’est en espagnol : ils sont mexicains et rechignent à parler en anglais…
Pour continuer dans la déconfiture, la balade pourrait rentrer en compétition comme ballade la plus horriblement urbaine…
Il s’agit tout d’abord de longer la rivière de Los Angeles, la rivière sans doute la plus horrible du monde. Ensuite, pour accéder au parc, il faut emprunter deux ou trois tunnels, semblables à de gros égouts, avec les freeways et highways au dessus et leurs voitures lancées à toute allure. Griffith Park n’est pas plus enchanteur : les quelques allées empruntées ne permettant pas un instant de voir pourtant la magnifique vue qu’offre le parc.
Alors pourquoi conseiller une telle balade ?
Parce que le passage dans les tunnels, la Los Angeles River bétonnée, bien que désenchantés, ont le mérite de construire une atmosphère assez surréaliste, et qu'une balade pareille ça ne s'oublie pas.
Ensuite parce que le guide s’est révélé adorable. Le site internet spécifie qu’il n’y aura que du pas et un peu de trot. Ce n’est pas le cas si vous expliquez à l’un des guides que vous avez envie de galoper…
Résultat, il en profite pour partir voir son copain à l’arrière, expliquant qu’il s’agit simplement de continuer tout droit, avant de revenir pour donner une tape sur la croupe de mon cheval… Qui s’en va au galop. Après ce premier galop, le guide n’a plus cessé de trotter et galoper, ne faisant pas attention un seul instant à tous les débutants derrière.
Je garderai donc le souvenir mémorable d’une course au triple galop dans un tunnel qui débouchait sur une piste de sable, côte à côte avec un mexicain qui se rêvait sans doute, comme moi, dans un hippodrome !
Alors oui, c’était bien !
27
fév.
L’usine à chevaux de Los Angeles…
Par Ariane le vendredi, février 27 2009, 10:24 - Internet
Après plus d’un mois et demi sans voir un seul cheval, je ne suis, bien évidemment, toujours pas sevrée, et sans doute encore plus accroc.
Mais dans une ville aussi tentaculaire et industrielle que Los Angeles, où trouver des chevaux ?
Facile : direction Glendale, au nord de Dowtown, et le Griffith Park.
Là encore, l’ensemble est très américain, et pas forcément dans le bon sens du terme. A Glendale, une dizaine de centres équestres au moins s’étalent les uns à côté des autres.
Pour faire une ballade : le Griffith Park Horse Rentals s’avère pratique. S’avère usine aussi…
Commentaires
Hmm, ne serait-ce pas un canal plutôt ? C'est très moche effectivement ! Dire que nous pouvons avoir de magnifiques forêts à disposition, je les plains quelque peu...
Comment as-tu trouvé les selles américaine alors ? (avec mes chevilles raides, je n'aime pas trop perso...) Et les chevaux, pas trop des veaux ?
Non, ce n'est pas un canal, c'est ce qu'il reste de la rivière ! C'est horrible mais souvent, en Californie, pour ne pas que la rivière ou le fleuve s'assèche, ils sont obligés de la cimenter pour garder l'eau...
Les scènes américaines : canon. Tu es chaussée long, tu peux poser tes rênes sur le pommeau, et tu es vraiment bien entourée. J'ai ADORE. Par contre faut avoir un cheval comfortable lol car le trot en lever est impossible.
La plupart des chevaux étaient des veaux... C'est un club qui fait des ballades avec la plupart du temps des débutants. Mais celui que je montais était très bien : j'ai fait la course avec le guide de devant, et j'aurais pu le dépasser très facilement lui et son cheval.