- Toutes les heures, jusqu’à 4 ballades sont organisées,
- Ne pas espérer préparer son cheval… Ils sont déjà sellés et hélas doivent le rester toute la journée, dans un paddock pour le moins peu entretenu…
- les gens sont réunis non pas parce qu’il ont en commun un niveau équestre mais parce qu’ils sont arrivés en même temps.
Nous voilà donc partis à douze, avec deux guides. Personne ne connaît le nom de son cheval et pour s’adresser au guide c’est en espagnol : ils sont mexicains et rechignent à parler en anglais…

Pour continuer dans la déconfiture, la balade pourrait rentrer en compétition comme ballade la plus horriblement urbaine…
Il s’agit tout d’abord de longer la rivière de Los Angeles, la rivière sans doute la plus horrible du monde. Ensuite, pour accéder au parc, il faut emprunter deux ou trois tunnels, semblables à de gros égouts, avec les freeways et highways au dessus et leurs voitures lancées à toute allure. Griffith Park n’est pas plus enchanteur : les quelques allées empruntées ne permettant pas un instant de voir pourtant la magnifique vue qu’offre le parc.

Los Angeles River

Los Angeles Tunnel

Alors pourquoi conseiller une telle balade ?
Parce que le passage dans les tunnels, la Los Angeles River bétonnée, bien que désenchantés, ont le mérite de construire une atmosphère assez surréaliste, et qu'une balade pareille ça ne s'oublie pas.
Ensuite parce que le guide s’est révélé adorable. Le site internet spécifie qu’il n’y aura que du pas et un peu de trot. Ce n’est pas le cas si vous expliquez à l’un des guides que vous avez envie de galoper…
Résultat, il en profite pour partir voir son copain à l’arrière, expliquant qu’il s’agit simplement de continuer tout droit, avant de revenir pour donner une tape sur la croupe de mon cheval… Qui s’en va au galop. Après ce premier galop, le guide n’a plus cessé de trotter et galoper, ne faisant pas attention un seul instant à tous les débutants derrière.
Je garderai donc le souvenir mémorable d’une course au triple galop dans un tunnel qui débouchait sur une piste de sable, côte à côte avec un mexicain qui se rêvait sans doute, comme moi, dans un hippodrome !
Alors oui, c’était bien !