Los Angeles sous l’eau a un charme particulier : celui des palmiers prisonniers de la grisaille, de quelques hurluberlus dehors en tee shirt pour profiter de ce moment inhabituel. En voiture, les gens ralentissent. Beaucoup. Ils ont l’air d’avoir peur de glisser. Les piétons sont une denrée rare ici.
Quand il pleut, leur nombre diminue encore, à l’image du campus pratiquement désert, ce matin.

Alors que faire quand il pleut ? La réponse n’est pas aisée… Aller au cinéma, pourrait être une bonne idée. Mais pour y aller, il faut attendre le bus… Et 90% des arrêts se constituent d’un panneau, sans auvent. Il peut être bon d’ajouter que la moyenne d’attente du bus est d’environ 20 à 30 minutes ! Un billet sur les transports en commun devrait d’ailleurs bientôt suivre, le mois prochain sans doute car je ne les connais pas encore assez et les évite le plus possible.

Donc, que faire quand il pleut ? Appeler un ami qui a une voiture… Ou travailler… La fenêtre ouverte, pour avoir cette odeur pleine de souvenirs : celle de la pluie mêlée à la terre chaude et aux pins, que je n’ai connue qu’en vacances, dans le sud ouest de la France.