bo antichrist
Le choix du morceau de musique, lié à la poésie des images, crée une esthétique très particulière, en noir et blanc qui plus est, pour un film réalisé majoritairement en couleur.
La bo donnerait-elle au spectateur les couleurs ? Ou nous donnerait-elle une autre façon de voir ?
Comment utiliser une musique si belle pour montrer la mort d'un enfant ?
La bo d'Antichrist pose de nombreuses questions, mettant en scène un lien très fort entre le fils et son père, la musique du prologue étant dédiée à l'envol d'un enfant, et l'épilogue consacré à l'envol salvateur du père.
Systématiquement, il s'agit de s'éloigner de la mère, de la femme.


La bo d'Antichrist emploie un morceau déjà utilisé au cinéma : Farinelli met en scène l'opéra de Haendel et le fameux morceau "Lascia ch'io pianga" dans une scène à l'opéra.
Deux films très différents choisissent la même musique, la même bande originale. L'un est expérimental, l'autre privilégie la reconstitution, et à chaque fois, la même émotion, créée par la musique.


Bo d' Antichrist de Lars Von Trier, avec les images du film Farinelli