Une Semaine, un Chapitre

L'ensemble du parc regorge de paysages lunaires, désertiques à souhait et peuplés d'étranges arbres...






Au mois de février, et sûrement à certains autres moments de l’année, le Joshua Tree est hanté par les vents, des vents qui ne préoccupent pas l’arbre Joshua, préparé à subir ce climat rude et aride. Le dense réseau de racines de cet arbre est fait pour collecter le moindre millimètre de pluie et fournit aux animaux du désert leur nourriture : ses fleurs au printemps, ses fruits en été. Aussi appelé Yucca brevifolia, on le trouve strictement dans le désert du Mojave, composé du Joshua Tree Park et de la réserve naturelle du Mojave Desert.

Le parc, comme tous les parcs américains, se parcourt plus de la moitié du temps en voiture pour aller d’un site à l’autre.
Barker Dam, près de la Hidden Valley, propose une marche intéressante, avec des explications sur les arbres et les animaux du désert, la découverte d’un barrage du début du XXème siècle utilisé pour le bétail, et des pétroglyphes (dessins gravés sur de la pierre) qui n’avaient pas l’air très anciens en comparaison avec les grottes françaises de Lascaux et Chauvet…




Amusant : le trajet de la ballade semble très clair : un cercle. Il ne l’est en réalité pas du tout, une multitude de chemins différents s’offrant tous les trois cents mètres…



Prenez garde aux visiteurs un peu bavards qui viennent de Chicago : ils vous raconteront que si là-bas vous traversez les passages cloutés, vous êtes morts... Ce qui explique pourquoi leur fille est en Espagne !

Le paysage, lunaire, varie peu, et infiniment en même temps, les collines de rocs n’ayant jamais la même forme, et le Joshua Tree, tantôt droit ou tortueux, grand ou petit n’est jamais deux fois semblable.