Musée haut musée bas est une petite merveille. Une jolie pépite surréaliste, qui, même si elle charrie à haute dose le patrimoine culturel (tableaux, sculptures, acteurs français) conserve une fraicheur à toute épreuve.
Cette fraicheur, c’est peut-être celle des plantes : le conservateur du musée de tous les musées (le film mêle habilement plusieurs musées en un seul) est mis à rude épreuve… La nature, lentement mais sûrement, tente une incursion au sein du patrimoine mondial ! Cela commence par des grenouilles, et finit presque sous les eaux, sans omettre quelques drôles incursions dans le film catastrophe américain et surtout Titanic.
Musée haut musée bas de Jean-Michel Ribes, une comédie culturelle dans les cimes !
Chouchouté par Ariane le 25 novembre à 17:33
Entre les murs de Laurent Cantet
Palme d’or, battage médiatique : difficile d’aller voir Entre les murs sans avoir déjà sa petite idée du film, c’est à dire l’idée des autres.
Une fois passés les multiples débats au contenu déjà épuisé (le film vaut-il la palme d’or, l’esthétique est documentaire mais il s’agit d’une fiction : quelle tromperie, cela se passe-t-il vraiment comme cela dans certains collèges, le film réhabilite-t-il les collèges difficiles), le plus intéressant arrive, car le film pose de vraies questions.
Chouchouté par Ariane le 03 octobre à 13:19
Le Grand Alibi de Pascal Bonitzer
Mais où est-il ? Après le film, on s’interroge encore. L’amour ? L’un des personnages ? Peut-être. Mais le film n’est pas à la hauteur de l’annonce du titre.
Pascal Bonitzer, en adaptant Le Vallon d’Agatha Christie, fait des choix très marqués : Hercule Poirot plus ou moins éjecté, remplacé par un flic sans vrai charisme, et presque tout à fait absent du film.
L’Angleterre du passé s’efface au profit de Paris, et la jeune fille du film, sans doute dans la recherche -ratée- d’une fougue à inoculer au film, khâgneuse et sans vraie autre caractéristique, accumule les
Chouchouté par Ariane le 03 mai à 09:21
Adapter Flaubert au cinéma: Un coeur simple, de Marion Laine
Adapter Flaubert, réputé inadaptable.
Un défi, qui perd quelques plumes de couleurs en chemin mais reste convaincant.
Si l’atroce ironie du style disparaît à l’image, l’histoire reste frappante, terrible, et Madame Aubain est là pour rappeler, grâce à ses répliques, le style incisif de l’écrivain.
Chouchouté par Ariane le 15 avril à 10:32
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