Pour le reste de l’équipement (pantalon imperméable ou manteau par exemple), mieux vaut avoir les siens, ou alors risquer d’être trempé à la première chute car les pantalons les moins chers sont à 150 dollars et il faut chercher vraiment longtemps pour trouver un manteau à moins de 200 dollars.
J’ai tout de même failli craquer pour un pantalon, terrifiée à l’avance d’avoir mon jean trempé au bout de 5 minutes de ski : au rayon enfant c’était les soldes et j’avais tout de même trouvé un pantalon à 50 dollars, taille 10 ans. Il aurait fallu du 12… J’étais donc résignée à expérimenter le jean trempé le lendemain.

Big Bear Mountain est une jolie station familiale, dotée de sculptures en bois à tous les coins de rue, la plupart du temps représentant des ours. L’arrivée est absolument grandiose puisque la voiture sort soudain du brouillard et du mauvais temps pour découvrir un lac ensoleillé.

vers big bear fog
Big Bear Lake
Big Bear Lake 2

Du côté des pistes, on se croirait dans une station française : même système de télésiège, mais sans tire-fesse, ce qui a une explication toute simple à mon avis.

En fait, à part la neige, les sapins et les télésièges, Snow Summit (les pistes de Big Bear Mountain) a un charme tout particulier, bien américain…

Les pistes sont superbes. De la poudreuse, juste comme il faut, comme s’il venait de neiger il y a à peine une heure. Le hic : à coté de la piste où trois pauvres restes de neige se battent en duel…

Big Bear Lake vu des pistes 2

Et oui, l’immense lac sert à créer de la neige pour la piste. S’il ne neige pas, pas de panique, le lac est là…
Pour les américains, le réchauffement de la planète doit sembler bien lointain si l’on considère l’état parfait des pistes…
Du coup, l’arrivée à la station nécessite une marche de cinq petites minutes pour accéder au starting block des pistes : l’endroit où la neige commence.

Bon, après avoir skié un peu, en bon français, vous rêvez d’un vin chaud et d’une raclette. A oublier. Dans toute la station, c’est bière, tacos et hamburgers, si bien que quand vous rentrez dans n’importe quelle cantine (il y en avait trois, quatre), impossible de bien comprendre où vous avez atterri. Vous avez vos chaussures de ski aux pieds, mais devant vous, on mange des hamburgers et des tacos.

Pour trouver trois petites cartes postales, il faut se battre. Comme partout d’ailleurs à Los Angeles, hormis une rue très touristique, mexicaine, où j’ai pu en trouver quelques unes au fin fond d’un magasin. Je ne m'explique pas vraiment pourquoi, puisque Los Angeles, et cette station de ski semblent être assez touristiques. Peut-être que la carte postale n'est plus à la mode en Californie ou pire encore aux Etats Unis.

Big Bear Mountain reste pourtant magique et charmante : quelques écureuils sont visibles des télésièges, pas un immeuble en vue, simplement de jolis chalets en bois, et une vue imprenable sur le lac et les montagnes en face sur l’ensemble des pistes.

Big Bear Lake vu des pistes

Mon jean et moi-même tenons à remercier la neige et les pistes de Snow Summit pour avoir exaucé notre vœu le plus cher : rester debout, coûte que coûte !

retour vers LA
retour vers LA 2

Même le brouillard a donc été gentil, pour le retour de Big Bear Mountain, en dévoilant avec générosité toutes les collines que nous n'avions point vues à l'aller.