Demande-moi l’orage au seuil des temps pluvieux
Ces pensées qui font l’âme envolée sous les cieux
Des traits de l’eau cinglante accroupie sous les yeux
De l’idéal blessé demande-moi de rire.

Demande-moi ce fer qui fait l’œil en délire
Ces troubles ces adieux et la peur de mourir
A force d’avoir mal en oubliant de dire
Les mots les plus jolis demande moi de taire

Un regard, un silence, une aura de marteau
Et frappe, vas y frappe sur ton vieux sac à mots !