Johanna, elle est restée dans la forêt. Pas qu’elle en ait fondamentalement envie, mais sans cheval, sortir de ce labyrinthe bleuté n’est pas sans complexité. Elle a d’abord marché, seule, en pestant contre son imbécile de père qui, courant après un quelconque fantôme l’a abandonnée sans même revenir. Elle a faim. Elle mange des feuilles.