Madame Bovary et moi dinant à Venise

J’ai découvert Flaubert à 18 ans avec L’Education sentimentale. A l’époque, je n’avais pas compris ce livre, et j’en ai vite eu la preuve : 3/20 pour ma première khôlle de lettres… J’avais décrit la magnificence de l’amour, un exotisme chatoyant et doux qui n’avait existé que pour moi, car Flaubert, dans son livre, avait semé de l’ironie, et, pour ma plus grande honte, le passage qu’on m’avait perversement donné à analyser en regorgeait.