Ça peut paraître anodin, mais pour moi c’est un peu différent. Parce que 7 années d’études supérieures, 4 mémoires soutenus au final, trois diplômes différents (Maitrise de Lettres, Master de Ciné et Mastère HEC), le test d’un peu tous les types d’établissements supérieurs : classe prépa, fac et grande école.
Des souvenirs de ces 7 années, j’en ai à la pelle, tous bons, parce qu’étudier a toujours été une passion… Oui, ça peut paraître étrange, mais c’est pourtant vrai.
Manger un cheesecake à 2 heures du matin dans un hôtel de San Francisco après avoir testé le cocktail préféré de James Bond, fous rires nerveux en cours de latin, sieste en plein cours de poésie sous le regard attentionné de mon prof, départ pour la Californie et vie au rythme d'un campus américain pendant un semestre, absences pour cause de projections presse, cauchemars à répétition pendant que je faisais mon mémoire sur les films d'horreur... La vie de rêve en quelque sorte.

Après m’être interrogée des jours entiers, avoir tenté la Femis pour être scénariste, pensé faire une thèse pour être prof de cinéma, découvert ma passion pour les blogs, fait la prépa, puis la fac, HEC, j’étais un peu perdue. Quoi faire – mais dans le cinéma. La moitié du chemin était déjà fait.
Mon expérience chez Disney a été le déclic. J’avais mis tous les atouts possibles de mon coté : je choisissais un stage dans le cinéma, lié à Internet, avec des sorties cinéma impressionnantes (et même à venir un film d’horreur !).
Mon entrée dans la vie active se fait tout en douceur, et sans nostalgie aucune, sans doute grâce à Disney, qui me permet, même au travail, de garder un pied dans le monde de l’enfance.

Un blog, c’est aussi un peu un journal de bord, une machine à souvenirs. Alors j’aimerais lui dire, et vous dire, pour ne pas oublier, que le jour où j’ai quitté le statut d’étudiante je me suis achetée un bonnet blanc et doux et j’ai vu Paris sous quinze centimètres de neige.