Une Semaine, un Chapitre

(ou un peu plus...)

Le Ruban blanc : pureté du cinéma, pureté de l'âme ?

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Le Ruban blanc affiche
Avec Le Ruban blanc, Michael Haneke confirme un parti-pris esthétique et narratif pur et glacial. La découverte de Funny Games US est l’un des moments cinéma que je n’oublierai pas : attrait pour les images, pour l’esthétique, frappante et magistrale, dégoût et malaise devant la mise en scène du mal.
Attention, le dernier film de Michael Haneke : Le Ruban blanc (Palme d'or à Cannes cette année), s’adresse, comme ses prédécesseurs, à un cercle restreint de spectateurs qui ont le cœur et la cinéphilie bien accrochés.

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500 jours ensemble renouvelle le genre de la comédie romantique

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500 jours ensemble affiche
500 jours ensemble ne paye pas de mine si l’on s’arrête au titre, pas franchement attractif. Voilà une petite erreur, car cette romance pleine d'humour et de finesse vaut le détour.

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The Descent, part 2, on prend la même et on recommence

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The Descent part 2
The Descent a fait l’objet, sur une semaine un chapitre, d’un article un peu spécial. Plus que la critique du film, il s’agissait plutôt d’analyser le visionnage d’un film d’horreur chez soi, à plusieurs. L’expérience avait été très réussie.
La sortie de The Descent part 2 était donc attendue avec impatience, bien qu’avec une certaine angoisse en même temps, étant donné l’extrême rareté des suites horrifiques de qualité.

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Mary et Max : l'ombre du cinéma moderne plane sur l'animation

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Mary et Max affiche
Les premières minutes de Mary et Max sont époustouflantes : beauté de chacun des plans, épaisseur sans cesse surgissante, sensation de matière, sensation du palpable, humour noir et mélancolie concentrés dans un slip solitaire qui sèche sous un soleil diffus ou une fontaine éteinte. Mary et Max, c'est le 4ème film en pâte à modeler d'Adam Elliot. Un matériau original pour un résultat d'une extrême beauté, matières et sentiments compris.

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District 9 : quand la science fiction rejoint l’ultra réalisme

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District 9
District 9, de Neill Blomkamp c’est inconstestablement la bonne surprise de la rentrée : un film de science fiction ultra réaliste et efficace tout droit venu d’Afrique du Sud ! Les Etats Unis n’ont pas le monopole du genre ni des effets spéciaux : voilà qu’un immense vaisseau spatial s’installe au dessus de Johannesburg.

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Hôtel Woodstock : un pétillant choc des cultures

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Hôtel Woodstock
1969-2009. 40 ans après le festival de Woodstock, Hôtel Woodstock, d’Ang Lee rend hommage à toute l’énergie d’une époque. Attention cependant : le film Hôtel Woodstock (Taking Woodstock aux USA) n’est pas consacré à la scène mais plutôt aux coulisses du festival et à sa périphérie.

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Un prophète et des religions

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prophète
Pour qu’il y ait un prophète, il faut une religion. Un prophète en a deux : l’Islam et le Corse ! Malik (incarné tout en nuances par Tahar Rahim) en a pris pour 6 ans après avoir agressé des policiers : il est transféré à la Centrale pour purger sa peine, une prison où un groupe de prisonniers corses ont établi leur loi en parallèle de celle du personnel pénitencier.

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Bronson : violence et art, même combat

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Bronson
Bronson fait partie de ces joyaux filmiques à voir et à revoir, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.
Bronson est inspiré d’une histoire vraie : Michael Peterson, né en 1952, est le détenu le plus célèbre du Royaume Uni. A son actif, un vol mineur de quelques livres qui lui coute sept ans de prison. Michael Peterson, dit plus tard Charles Bronson, son nom de scène, son nom de gloire, passera alors de prison en prison, multipliant les actes de violence et repoussant sans cesse sa libération.

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Les beaux gosses : Spectateurs qui rient, spectateurs conquis

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Les beaux gosses affiche
Ils sont laids, obsédés, boutonneux et pas vraiment très futés : les beaux gosses séduisent les spectateurs de cinéma pour leurs petits défauts et leur humanité.
Le titre ironique et un peu attendri, suivi d’une scène de palots version collège en gros plans (le premier d’une longue série truculente) n’attend pas pour donner la couleur. Au collège, et dans Les Beaux gosses, le sujet principal va être les rapports filles garçons et le dur et plaisant apprentissage de la drague.

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Public ennemies : succès public numéro un ?

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Public Enemies, affiche
Public Enemies de Michael Mann, c’est déjà un casting à tomber : Johnny Depp qui incarne John Dillinger, l’ennemi public numéro 1 des années 1930, recherché par le FBI, et plus précisément par leurs bureaux à Chicago, dirigés par Melvin Purvis (Christian Bale).
Le film est une affaire d’hommes : qui du braqueur de banque casse-cou au grand cœur ou du fin enquêteur aux méthodes modernes triomphera de l’autre ?

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