Et la belle Mac Donald n’entendait pas des voix ! Trois gardes s’approchent, le sabre à la main. John Bonhomme leur fait face, et, souriant, dégaine un pistolet comme on en a rarement vu : la crosse est rose, surmontée d’un petit dessin fleuri, assez mal réalisé, mais qui laisse ainsi l’illusion de voir tour à tour une rose, une tulipe, ou une marguerite. L’ensemble de l’arme est un mélange de rose et de violet, alternativement disséminé en touches impressionnistes.
Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre cinq
Chouchouté par Ariane le 24 novembre à 17:15
Sondage pour le chapitre 5 de John Bonhomme et Le Commando des frites
Vous avez toute la semaine pour choisir la suite à donner à cette histoire :
1 Les gardes arrivent : John Bonhomme dégaine son pistolet
2 La belle Mac Donald entend des voix
3 Les gardes se jettent sur les escargots au lieu de poursuivre John Bonhomme
4 La belle Mac Donald met au point tout un stratagème pour faire croire à son père qu’on l’enlève.
Chouchouté par Ariane le 17 novembre à 16:16
Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre quatre
« Ah, pense John, me voilà arrivé à un tournant de ma vie ! Voilà que mon héroïsme, pour un bref instant, se transforme, car il ne s’agit pas de tuer, de voler ou de brûler une demeure sous le joug du mal, mais plutôt de manger d’étranges êtres vivants qui grouillent, et, je l’imagine, ont un gout peu répandu et acre. »
Chouchouté par Ariane le 16 novembre à 15:44
Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre trois
Dans sa cellule, John Bonhomme a d’abord essayé de s’enfuir, car même après avoir vu la triste fabrication des frites, leur odeur, associée au chant grondant de son estomac, nécessitaient une échappée rapide. Mais il est de ces jours où le destin s’acharne contre les plus grands héros : ainsi, John Bonhomme, malgré sa souplesse et son intelligence auparavant développée de nombreuses fois, ne pouvait s’échapper de sa cage d’infortune.
Chouchouté par Ariane le 09 novembre à 15:13
Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre deux
John le bienheureux, grisé par tant de chair, s’exclame, en articulant bien chacune des syllabes, sans respecter pourtant le rythme des alexandrins :
« Oh belle muse en ce lieu céleste assoupie,
Qu’il est bon pour mon cœur d’être enfin arrivé
Dans cette auguste salle où trône une mariée,
Non, ma mariée, loin de la pluie, loin des orties.
Chouchouté par Ariane le 03 novembre à 17:40
Histoire, John Bonhomme et le commando des frites, chapitre premier
- Johanna, enfin ! Mais relève ta canne à pêche !
Johanna, emmêlée dans ses robes, ses jupons et son pull de laine miroitant, laisse tomber la canne sous le poids du poisson. John, fort heureusement, s’agrippe à elle et sort de l’eau un goujon de quelques centimètres.
- Je préférerais que tu ais joué la comédie plutôt que non ! s’exclame John, outré. Enfin, comment veux tu devenir un vrai cow-boy et prendre ma relève si tu ne sais pas même pêcher un minuscule poisson ?
John, le long du soleil couchant, a un teint formidable: halé et doré à souhait. Son jean magnifiquement ceintré, se termine par des santiags finement ciselées et une chemise à carreau du plus bel effet.
Chouchouté par Ariane le 26 octobre à 17:25
John Bonhomme is back !
Une semaine un chapitre est à l’origine un blog de fiction ; l’histoire, semaine après semaine de John Bonhomme, avec des règles bien établies :
- un chapitre par semaine,
- des sondages qui permettent aux lecteurs d’orienter l’histoire,
- un cadre de départ constitué de trois personnages principaux.
Chouchouté par Ariane le 18 octobre à 15:56
Histoire, John Bonhomme contre Ernest Corqueweste, chapitre 10
Le long du soleil couchant, Johanna avance. Autour d’elle, un immense champ de blé, rougeoyant, qu’elle a voulu parcourir jusqu’à sa source, loin des monologues de John, qui, juché sur Capsoul, a découvert une allergie sur son bras droit et en parle autant qu’il se gratte.
Chouchouté par Ariane le 29 janvier à 18:28
Histoire, John Bonhomme contre Ernest Corqueweste, chapitre 8
Johanna, elle est restée dans la forêt. Pas qu’elle en ait fondamentalement envie, mais sans cheval, sortir de ce labyrinthe bleuté n’est pas sans complexité. Elle a d’abord marché, seule, en pestant contre son imbécile de père qui, courant après un quelconque fantôme l’a abandonnée sans même revenir. Elle a faim. Elle mange des feuilles.
Chouchouté par Ariane le 14 décembre à 14:14
Les promesses de l'ombre de Cronenberg: promesses de l'Est
Les promesses de l’ombre… ou plutôt Eastern Promises. Car c’est de l’Est qu’il s’agit, de la communauté russe et ukrainienne de Londres. Le titre français vit déjà dans la métaphore. Le titre américain souffle à l’oreille que Cronenberg sera direct, encore, et que pour qu’il y ait métaphore, il doit avant y avoir matière. Le film en est la démonstration. Démonstration de force, et de douceur, aussi, rarement mais pleinement, noués dans l’intrigue.
Chouchouté par Ariane le 21 novembre à 17:13
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