Le film Paintball bénéficie d’une mise en scène efficace et vivante : les plans mouvants condensent les respirations de la forêt et des protagonistes, tout en construisant une atmosphère d’incertitude, une sensation d’être traqué.
La caméra joue également effrontément avec les plans voyeuristes : le spectateur, bien souvent, troque sa proximité avec les héros pour devenir observateur lointain, caché derrière les buissons, à la place du tueur. Une ambivalence se crée, un certain malaise se met en place durant le visionnage, jusqu’à l’apothéose où les spectateurs diégétiques envahissent le film.
Daniel Benmayor cherche à déstabiliser le spectateur, à lui faire prendre conscience de l’horreur de sa place d’observateur, de voyeuriste, sans pourtant provoquer un vrai déclic. L’expérience ne fonctionne pas à plein, la faute peut-être à une démonstration trop lourde dans laquelle l’omniprésence des miroirs martèle sa connivence avec l’écran de cinéma, ou à des spectateurs diégétiques trop lointains, comme inhumains.
Les héros ne semblent pas tellement plus proches : le problème majeur du film Paintball réside dans une identification du spectateur aux personnages très faible. Nombreux au départ, il est difficile de tous les distinguer. Les dialogues ne permettent pas vraiment de mieux les connaître : concentrés sur l’action, ils occultent toute possible vie des protagonistes en dehors du jeu, et jusqu’à tout besoin puisque tels des robots ces personnages n’ont jamais faim et ne dorment pas non plus.
Le traitement de l’horreur humaine reste assez basique : comme dans des films comme The Descent et sa suite, l’équipe découvre bien vite que la menace interne au groupe est aussi dangereuse que la menace externe.
Paintball cultive le voyeurisme et l’atmosphère malsaine de Saw, innovant dans une seule chose : la couleur, puisque le responsable, masqué, est muni d’une caméra qui donne au sang une étrange couleur blanche ; un blanc de peinture, irréel et visqueux, qui aurait pu inviter à reconsidérer les codes de l’horreur, s’il n’avait pas été en marge du récit et de la mise en scène.
Je remercie Wild Side pour m’avoir permis de découvrir le film Paintballsur grand écran.
24
nov.
Paintball : le film qui vous fera réfléchir à deux fois avant de vous lancer dans une partie !
Par Ariane le mardi, novembre 24 2009, 23:24 - Sorties DVD
Avec Rec, et bientôt Rec 2, Paintball confirme la place de la nation espagnole dans le genre de l’horreur, grâce à la société de production espagnole Filmax.
Paintball, qui n’est pas sorti en salles en France, est attendu en DVD le 6 janvier. Son réalisateur, Daniel Benmayor, met en scène une idée originale dans un film entre action et horreur : lors d’un tournoi de paintball, le jeu devient réalité lorsque l’un des candidats est tué. Les vraies balles ont remplacé la peinture.
Commentaires
et la fin s es nul on ne peut mème pas imaginé la suite s est espagnole l histoire 10 sur 10 et la fin 0 n envisagé pas de suite car s es une casse délire grave
@salopar : La fin ressemble à de nombreux films d'horreur en fait, je n'en dirai pas plus pour ne pas la dévoiler.
Et tu mettrais quelle note pour ce film ?
Je ne comprend pas la fin de l'histoire car qui été le tueur ? aparament Dan mé pourquoi ? Qui été c'est personnes derrière les miroirs ? Pourquoi faisaient-ils cela ? Sinon l'histoire est bien.
Bah le tuer oui c'est Dan, le Limier qui tue les joueurs pour le plaisir des spectateurs, derrière les miroirs ! Ils attirent des joueurs sur ce terrain, ils s'affrontent normalement, mais ce Limier arrive et les tue tous sur les ordres de la femme qui lui parle.
Les spectateurs viennnent assister à ce jeu seulement pour voir la mort de près, comme cette femme le dit.
@Manon : Exactement. On est un peu dans un système similaire à Saw avec la thématique du voyeurisme.
Un chef d'oeuvre !!
Un chef d'oeuvre !!
Le thème du film ressemble aussi pas mal au film freerunner que j ai aussi bien apprécié la fin laisse le spectateur dans un flou et l oblige à s immagine sa propre fin. Ce principe est un grand principe pour les fins de film d horreur. L ambiance est présente tout le film on se place dans la peau des acteurs, j ai bien aimer ce n est pas un grand film mais si vous vous ennuyés c est un genre de film à regarder
On earth there is nothing great but man; in the man there is nothing great but mind.
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