Les bonus sont axés sur les trois personnes les plus importantes du film :
- le réalisateur Nicolas Winding Refn
- l’acteur Tom Hardy
- Charles Bronson lui-même.

L’entretien avec le réalisateur permet d’en savoir plus sur ses choix de mise en scène et sa découverte du cinéma. Avec une mère photographe et un père monteur des films de Lars Von Trier, Nicolas Winding Refn continue la trajectoire familiale.
Son but avec Bronson : combiner le théâtre classique anglais aux films anglais pop des années 1960. Au sujet de l’aspect référentiel de son film, il n’est pas du tout embarrassé : pour lui, il est nécessaire de voler aux autres, de manière moins radicale, de se construire par des influences, des références.
La question du rapport entre art et violence est également posée : « L’art est comme un acte de violence. Il est là pour vous faire violence », explique Nicolas Winding Refn. Bronson est là pour coller à cette définition, qu’il s’agisse du personnage ou du film.

Le second bonus DVD de Bronson est un autre entretien, avec Tom Hardy, cette fois, l’acteur principal qui a incarné Bronson.
Tom Hardy relate deux étapes principales dans l’approche du rôle :
- les conversations téléphoniques
- les rencontres, dont la première, qu’il qualifie de « bizarre » après avoir été pendant deux ans en contact uniquement téléphonique.
Pour l’anecdote, Tom Hardy, en marchant dans les couloirs de la prison, avait l’impression d’aller voir un patient à l’hôpital plutôt qu’un prisonnier qui vit dans l’aile la plus dangereuse d’une prison.
Quand il voit Bronson, il remarque tout de suite deux choses : il est très pâle, la peau est presque bleue, et sa moustache est très fournie, deux éléments qu’on retrouvera tout le long du film puisque le parti-pris de Nicolas Winding Refn a été de se baser uniquement sur le physique de Bronson aujourd’hui. Tom Hardy raconte également comment il a dû se transformer pour le rôle : transformation physique (prendre 15 kilos) et transformation de son accent.

Dernier bonus, un enregistrement audio de Charlie Bronson, qui permet de découvrir sa voix. Charles Bronson s’excuse entre autres de n’avoir pas pu aller à la première de son film : la prison ne lui permet pas de sortir.
Ce monologue nous permet d’en savoir un peu plus sur cette personnalité britannique hors du commun : publication de douze livres, passion pour le dessin, renoncement à la violence depuis dix ans. Et pourtant, Bronson est toujours en prison.

En bref, un bon dvd : les bonus permettent d’en savoir beaucoup plus sur la fabrication du film et les différentes personnalités des artistes.